Noble suite aux jeux de basket type arcade, avec des figures de folies et des basketteurs de 3 mètres qui font des dunks en 3-6 flip sur un doigt, la série des
NBA Street à l'instar des
NBA Jam permet de se la péter avec un ballon entre les mains. Alors que la série cartonne sur consoles de salon et se retrouve propulsée au rang de meilleur jeu de basket du marché, une adaptation sur la portative de
Sony s'apprête à arriver d'ici septembre. La rue est à nous.
Copie conforme
Cette adaptation risque de plaire aux fans de première heure du jeu car en insérant l'UMD dans le lecteur de la PSP, on retrouve exactement le jeu sur PS2. Niveau design principalement, mais aussi niveau gameplay puisque le principe du jeu reste bien évidemment le même. Dans la rue, partout où on peut jouer au basket avec des potes, deux équipes de 3 joueurs s'affrontent pour devenir le maître du terrain, à coup de dunks et de bottes secrètes et spéciales qui envoient vos joueurs à des hauteurs impressionnantes. Tout cela sans arbitre, car il n'y a aucune loi dans la rue, et tous les coups sont permis. Bref, une adaptation à l'identique des versions consoles de
NBA Street. Le fun est toujours là, avec les tricks spéciaux qui permettent de faire des figures de street basket, et ainsi augmenter la barre de gamebreaker qui vous permet de faire des envolées spectaculaires dignes d'un Michael Jordan ou autre Bugs Bunny dans Space Jam.
Tour d'horizon
Outre la possibilité de customiser son perso grâce aux points gagnés, et qui garde encore le charme et le fun de la série, le reste du jeu n'est pas complètement similaire à l'original. En effet, de nombreuses figures du jeu ont dû être tout simplement supprimées pour cette version PSP, tout simplement à cause du nombre de boutons limité, puisqu'il n'y a que deux gâchettes sur la console et non pas 4 comme sur les consoles de salon. L'intérêt est toujours au rendez-vous ? Plus ou moins si on compte sur l'astuce des développeurs qui ont refait de nouvelles combinaisons en fonction de l'intensité de pressions sur les touches de la façade. Un triangle bien appuyé à la barbare ou effleuré comme une fillette ne donnera pas la même technique. Bref, la nervosité du jeu peut être retrouvée et dans l'ensemble,
NBA Street Showdown semble aussi bien parti que ses frères.