Un peu plus d’un mois après la sortie de la PSVita,
Wipeout 2048 débarque enfin pour nous en mettre plein la vue. Le titre avait déjà fait sensation au TGS, il était fluide, beau et fun. On avait sur portable un jeu du niveau du
HD Fury de la PS3 techniquement parlant. Cela paraissait fou. Mais 4 minutes étaient trop courtes pour juger correctement, qu’en est-il maintenant que le jeu est en notre possession ?
Rétro mais pas Pixel Art
Une des premières choses qui saute aux yeux est que
Wipeout 2048 fait un bon dans le passé. Le coté un peu rétro de la magnifique intro, où l’on peut observer l’évolution de la voiture de course depuis sa création en un vaisseau futuriste lourdement armé, nous le fait bien comprendre. Ce point est important car à chaque partie on ressent le fait que les vaisseaux sont encore « jeunes » dans leur développement notamment avec les bruitages du jeu qui sont complètement différents des
Wipeout traditionnels. Les vaisseaux font en effet un bruit de Formule 1, ce qui donne énormément de tonus et de dynamisme aux courses. Si vous jouez avec un casque, car les speakers de la PSVita ne sont pas de très bonne facture, l’immersion est immédiate. Finalement c’est ce que l’on attend d’un
Wipeout, parlez en autour de vous, un des premiers points cités par les fans est la qualité de l’ambiance sonore tant au niveau des bruitages que des musiques qui accueillent de grands noms comme Sacha, Chemical Brothers ou Orbital. D’ailleurs plusieurs remix des anciens épisodes sont là pour le plus grand plaisir des fans.
C’est beau, c’est bon c’est …
L’immersion passe aussi par les graphismes. Sur ce point on est au niveau d’une PS3. Les premières minutes passées sur
Wipeout 2048 décrochent la rétine et la machoire. C’est fluide, c’est beau, la direction artistique est superbe,
Wipeout 2048 est pour le moment le plus beau jeu PSVita, ou alors de très peu si on l'oppose à un
Uncharted: Golden Abyss. Chaque course est vraiment bien intégrée à l’univers de la série et c’est un plaisir d’évoluer dedans. Malheureusement cet aboutissement technique a un prix. Les temps de chargement sont beaucoup trop longs.
Wipeout est un jeu parfait pour une plateforme portable. On est dans le métro, on se fait une course rapide, et on arrête quand on veut. Avec les temps de chargement qui sont de l’ordre de 30 secondes, voire d'une minute, on perd cette spontanéité. C’est vraiment regrettable.
Mais les graphismes ne font pas tout, le game design est important dans un jeu de course. Contrairement à l’ancienne tendance de faire des remakes des anciens circuits, ici c’est beaucoup d’inédits. On découvre avec une agréable surprises les différents nouveaux circuits qui regorgent de passages secrets et qui nous surprennent à chaque "run". On tient sûrement un des meilleurs épisodes sur ce point.
En voiture Simone
Lorsque l’on commence une partie on se retrouve devant trois choix. Solo, Online et Ad hoc. On commencera donc par le solo afin de se faire la main sur le jeu. La progression est en fait un parcours dont on doit réussir chaque étape. Au début on ne peut en choisir qu’une mais en avançant on se retrouve avec plusieurs choix possibles. Il faudra faire toutes les courses pour finir un championnat et passer au suivant. Il y a au total 3 championnats à parcourir. Chaque course peut être finie normalement en "Pass" ou alors en Gold "Elite" pour ceux qui veulent du défi. Chose appréciable, chaque course rapporte de l’expérience qui permet de passer en niveau et débloquer de nouveaux circuits ou vaisseaux. Cela incite d’autant plus à rejouer. On retrouve les différents types d'évènements que sont les courses classiques, les courses "zones" qui sont en fait un "run" de survie sur la durée, les Time Attack, et les courses "combats" qui demandent de détruire un maximum d'adversaires. A noter que les équipes sont moins nombreuses et que l'on a donc accès à moins de vaisseaux que d'habitude. Cela peut être expliqué par le choix chronologique de cet épisode.

Ensemble c'est maintenant
Le mode online quant à lui permet comme son nom l’indique de se mesurer aux joueurs par internet ou en local (via le Ad Hoc). Chose bizarre, après chaque course on a le choix entre seulement deux circuits piochés aléatoirement pour lesquels il faut voter. On ne peut donc pas choisir librement ce que l'on veut faire ce qui est incompréhensible, et vraiment énervant lorsque l'on est deux joueurs et que l'on tombe sur une course de type combat. A deux ce n'est pas fun. Il sera possible de jouer en Cross Gaming contre un joueur ayant le jeu sur PS3, mais pour le moment cette fonctionalité n'est pas opérationelle. Le mode online n’a pu être énormément essayé car la fonctionnalité a eu beaucoup de problèmes. Ce qui est d'autant plus énervant que le jeu est vendu avec un Pass Online empêchant ainsi toute tentative d'achat en occasion pour qui voudrait jouer en ligne, sauf s'il est prêt à aligner quelques précieux deniers pour cela. Il faut également préciser que le Pass Online est zoné, empêchant ainsi l'import si vous voulez jouer sur votre compte européen.
