Silent Hill : Book of Memories n’est pas un survival-horror, loin de là. Il faut s'imaginer que oui, il y a bien le bestiaire des
Silent Hill, il y a bien ce coté un peu crade dans les niveaux, mais c'est tout. Le jeu utilise une vue de haut de trois quarts, comme un certain
Diablo. Coïncidence ? Je ne pense pas.
Silent Hill devient donc un jeu d’action / aventure. La prise en main est simple, deux boutons : un pour chaque bras et l’arme qui lui est équipé. Et c’est parti pour un jeu de massacre. Les ennemis tombent comme des mouches, il y a des mini-boss, des armes à foison, des stats… tout y est ! Avec, par exemple, un pistolet dans la main droite et une batte dans la main gauche, vous fracasserez littéralement tout ce qui se trouve devant vous. Le design du niveau testé lors de ce TGS était toutefois très pauvre, alors était-ce voulu pour que l’on puisse se concentrer sur le gameplay... Espérons. Car pour un jeu orienté action, le fait de devoir chercher une clé toutes les 2 minutes pour ouvrir une porte lambda était franchement rébarbatif, un coup à lâcher la Vita au bout de la dixième porte en un quart d’heure.
Pas de frissons mais beaucoup d’action, tel est la promesse de ce
Silent Hill. Chaque pièce contient plusieurs ennemis et, ceux-ci ayant un comportement diffèrent selon leur type, on change souvent d’arme pour varier les plaisirs. Il y a même des vendeurs d’items dans le donjon, des fois qu'on tombe en rade de munitions. Hélas, cela ne suffit pas, on est à des années lumières des références du genre, ce
Silent Hill n'est ni un
Diablo, ni un
Story of Thor.