Nouvelles features et raffinement du gameplay sont au programme ici. Le soft a clairement été amélioré sur bien des points. Un jeu de tennis arcade reste un jeu de tennis arcade bien sûr, mais quelques nouveautés font de
Virtua Tennis 4 une réelle réussite, surtout en comparaison de ses deux prédécesseurs. La progression en mode carrière, par exemple, a été modifiée et agrémentée d'un système de déplacement sur un plateau, dans le style du jeu des « petits chevaux » de notre enfance. Un système de tickets a été implémenté, chaque ticket représentant une possibilité de déplacement ou une session de remise en forme, par exemple. La forme, parlons-en, puisqu'elle intervient, comme dans les modes carrière des opus précédents : la fatigue succède aux matches et aux sessions d'entraînement assez variées pour entretenir l'intérêt.
Chicken Run
Parmi celles-ci se démarque surtout la « course aux poulets », où il s'agit de récupérer des poussins en cassant des œufs sur le court et en les ramenant à Mère Poule, encagée de part et d'autre des couloirs. Absolument indispensables à tout jeu de jambe digne de ce nom, les poulets deviennent ainsi le meilleur ami du tennisman virtuel. Frapper à la raquette des ballons de football pour marquer des buts ou encore éviter des pans de murs naissants et marquer un point deviennent le quotidien de notre avatar. Ce dernier peut bien évidemment être créé des pieds à la tête. Le fait de pouvoir prendre son auto-portrait est réellement un plus, tant il est hilarant de se voir sur le court jouer contre les plus grands. Un bon point pour cette utilisation de la caméra frontale de la PS Vita.
Prononcez touçaouzande ende naïne
Les déplacements et la frappe peuvent s'effectuer à l'aide de l'interface tactile mais ce mode de jeu peine à convaincre. Le gameplay au stick gauche (un peu trop bas à notre goût, tout comme le stick droit) et aux boutons est pour sa part absolument dantesque et promet des heures de réel plaisir. On retrouve rapidement ses sensations et l'effet « Pong » inhérent à
Virtua Tennis 2009 (prononcez touçaouzande ende naïne), où les échanges étaient interminables tant peu de fautes directes étaient commises et tant les joueurs plongeaient sur toutes les balles et les rattrapaient systématiquement. Grosse nouveauté : le super coup à débloquer en étant performant sur le court permet de conclure rapidement un échange (un ralenti suit la pression du bouton rond, mettant en scène une action d'éclat). On retrouve par ailleurs les éternels coups plats, slices et lobs. Un réel plaisir est pris à jouer « à l'ancienne ». Jouer en ligne (quand la connexion wifi est bonne) est également une expérience réussie et procure les sensations du solo.
Power Final Match Top Tennis Spin Smash
En termes de réalisation, animations des joueurs aussi bien que graphismes détaillés sont de la partie. On reconnaît rapidement les joueurs et leur style de jeu est identifiable au premier coup d'oeil. C'est lors des courtes cinématiques que l'on prend conscience de la qualité de la réalisation. On retrouve le gameplay simple et arcade cher aux joueurs de la génération Dreamcast. Placement et anticipation sont primordiaux, et permettent de frapper la balle plus fort et avec l'angle adéquat.