Pour commencer, rappelons le principe de
Modnation Racers, car s'il s'agit bien d'un
Mario Kart-like, il serait bien réducteur de s'en tenir là. Le jeu de
Sony propose en effet pléthore d'options de personnalisation permettant aux joueurs de créer ses personnages, karts, et circuits, ainsi que de les partager avec le reste de la communauté. Ce qui le rapproche de
Little Big Planet dans sa philosophie (et j'aurais jamais cru utiliser ce mot sur GameHope un jour...). Les premiers épisodes, sortis sur
PSP et
PS3, bien que fort sympathiques, laissaient un arrière goût amer, celui de ne pas arriver à la hauteur de leur modèle. Il serait donc de bonne augure que cette itération se démarque un peu plus du jeu de
Nintendo pour obtenir la reconnaissance qui lui est due.
Des nouveautés mais pas trop
Si cet épisode se voit affublé d'un Road Trip, ce n'est pas pour rien. Il propose son petit lot de nouveautés qui, sans vraiment révolutionner la licence, apportent une certaine fraîcheur bienvenue. Et celle qui frappera les joueurs en premier, c'est les bonus. En effet, les balises à attraper pour les obtenir sont maintenant de couleurs différentes, donnant une indication sur le bonus qu'elle offre. Une balise verte donne un boost, tandis qu'une rouge nous permettra de lancer un missile et ainsi de suite. L'air de rien, cet ajout permet aux joueurs de choisir leur bonus, rendant le titre plus stratégique et supprimant le petit côté aléatoire des courses qui agace certains dans Mario Kart. Une fois que vous avez pris une première balise, toutes les autres prennent sa couleur, vous permettant d'upgrader votre bonus comme dans les précédents épisodes. Ce qui vous permettra de découvrir de nouvelles armes toujours plus délirantes, comme ce phénix qui survole la piste en balançant des gerbes de flammes, ou ces deux petites tornades qui feront regretter à ce malotru d'avoir osé vous dépasser.

Mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, une couleur de balise n'est pas associée à un seul et unique bonus. Par exemple, suivant les courses, une balise verte donnera accès à un boost ou à des graines à lancer sur les adversaires. Et autres nouveauté par rapport à ces bonus : il est désormais possible de les convertir en énergy boosts. Celle qu'on acquiert d'habitude en dérapant ou en prenant l'aspiration. Cette nouvelle option est particulièrement utile lorsqu'on est visé par un projectile et malencontreusement à court d'énergie. Cependant, la manœuvre nécessitant un appui prolongé sur le bouton triangle, il faudra faire preuve d'un minimum d'anticipation pour l'utiliser efficacement. Enfin, plus anecdotique, mais tout aussi agréable, les circuits ont été enrichis au niveau de leurs animations. Vous pourrez ainsi faire une course dans un village alors que ce dernier est attaqué par des aliens.
Vita's touch
On est sur
PlayStation Vita, le titre de
Sony se devait d'utiliser un minimum les fonctionnalités spécifiques de la console. Et si l'éditeur nippon a eu le bon goût de ne pas nous les imposer en jeu, c'est dans son interface que le titre exploite les fonctionnalités tactiles de la machine. Dans les menus, on peut ainsi naviguer entre les différentes sections du bout des doigts. Mais c'est bel et bien l'aspect créatif qui en bénéficie le plus. La création devient globalement bien plus intuitive. Et si c'est tout ce que ça apporte, c'est déjà beaucoup. Ainsi, pour créer des circuits, si on a accès à de nouveaux environnements, on aura également le choix entre deux façon de faire pour tracer son nouveau circuit. A l'ancienne, en avançant avec un bulldozer, ou en le traçant avec le doigt en vue de dessus. Il est à noter que cette seconde méthode ne permet pas de contrôler le dénivelé de la piste. Et si le tactile est encore une fois très intuitif, il manque en revanche de précision lorsqu'il s'agit de passer aux finitions. Il sera plus compliqué de placer un bâtiment, ou un accessoire comme on le souhaite avec le tactile qu'avec les sticks.
