En octobre, alors que Connor l'amérindien scalpera aux Etats-Unis quelques centaines d'enfoirés de templiers à l'aide de son tomahawk spécialement aiguisé à cet effet, Aveline de Grandpré fera son petit bonhomme de chemin à la Nouvelle-Orléans, en Louisiane et même au Mexique. Celle-ci est, comme son homologue masculin, issue d'une union assez improbable à l'époque, celle d'un français et d'une africaine. L'histoire se situe à la même époque qu'
Assassin's Creed III, et l'héroïne croisera d'ailleurs à priori le chemin de Connor lors de son aventure. Le scénario vous place dans une ambiance quelque peu tendue, et pour cause : la Louisiane, traditionnellement française, a été refilée à l'Espagne et personne n'a vraiment pensé à en informer sa population. 5 ans après, les espagnols se souviennent qu'ils sont chez eux et envoient un gouverneur. REVOLTE !!!
Aveline, cette douce jeune fille au hâchoir
Ce qui frappe en premier lieu avec cette version Playstation Vita, c'est qu'elle est tout bonnement superbe. Pour faire simple, elle enterre littéralement l'étalon graphique qu'était
Uncharted sur Vita.
Ubisoft se veut un encore meilleur ambassadeur pour la console portable de
Sony que son constructeur lui-même. Ce n'est pas compliqué, la version Vita ne lâche rien ou presque par rapport à sa grande sœur. Les bayous que nous avons pu parcourir avaient d'ailleurs quelque chose de très proche de la jungle que l'on explorait dans
Golden Abyss. Seulement contrairement à
Uncharted, on nous promet aussi d'explorer d'autres environnements que la végétation luxuriante des bayous. A terme, il devrait donc être possible d'explorer la ville de la Nouvelle-Orléans et même le Mexique dans 8 séquences, pour un total de quasiment 20h de jeu sur le papier selon l'éditeur. Mais un petit peu le nombre de personnes dans une manifestation, les chiffres ne sont pas toujours les mêmes entre éditeurs, journalistes et joueurs, on ne vous apprend rien... L'histoire semble aussi intéressante, en tout cas de ce que l'on en a vu. Et puis si elle s'avérait être naze par le plus grand des hasards, il restera toujours l'accent français à coucher dehors dont sont dotés la plupart des protagonistes de l'histoire pour nous faire rigoler épisodiquement pendant la progression.
Assassin's Bride
En terme de gameplay, là aussi c'est une très très bonne surprise que cet
Assassin's Creed III : Libération. En effet, Aveline n'a pas grand chose à envie à son homologue à la hache. Elle aussi peut se mouvoir d'arbres en arbres et escalader les bâtiments avec une agilité quasi-simiesque. De plus, alors que l'on aurait pu s'attendre à la voir utiliser comme arme de prédilection une lame planquée dans ses cheveux ou un éventail aux lames acérées, apprenez que la petite utilise un énorme hachoir de boucher. Ouaip, on fait pas dans la dentelle en Louisiane. Les combats se déroulent de la manière que l'on connaît déjà très bien pour qui a déjà parcouru les jeux de la licence, à base d'attaques, de contres et d'esquives. Petite feature exclusive à la Vita, Aveline peut, avec une utilisation limitée, utiliser le « Chain kill ». Cette option permet de sélectionner sur l'écran tactile jusqu'à 4 cibles qui, si elles sont atteignables, seront éliminées aussi rapidement que furtivement par votre héroïne. La furtivité et la discrétion semblent d'ailleurs être des éléments assez importants dans la version Vita du titre. La sarbacane semble être l'arme de prédilection lorsqu'il s'agit de ne pas éveiller les soupçons. Adeline a le pouvoir, un petit peu à la manière du multiplayer d'
Assassin's Creed Brotherhood et
Revelations, de se changer. Ainsi, elle peut se dissimuler en simple villageoise pauvre qui hélas sera faible en constitution (armure) mais qui sera plus discrète pour se faufiler entre les gardes par exemple. Aveline peut au besoin revêtir aussi un costume de lady, avec une robe qui certes gênera ses mouvements et ne lui permettra pas de bénéficier d'un arsenal aussi imposant qu'à son habitude, mais elle aura en contrepartie une notoriété plus basse et pourra soudoyer les gardes au besoin.