En fait,
PSO2 n’est pas réellement le deuxième épisode, beaucoup de spin off sont sortis sur PSP, PC et même DS, avec une qualité allant parfois de l’excellent comme pour le
Phantasy Star Zero de DS, au moins bon comme pour
Phantasy Star Universe. Dans tous les cas, on ressent clairement l’envie des développeurs de récupérer tous les éléments qui faisaient de
PSO un jeu exceptionnel et d’en faire une vraie suite. Pari qui semble réussi vu le succès que la version PC a rencontré au Japon. Le jeu est régulièrement en rupture de stock et il est difficile de se trouver un exemplaire. Qu’en sera-t-il de la version Vita ? Apparemment, que du bon !
La démo Vita présentée au TGS est en fait la même démo que l’année dernière sur PC, sûrement pour bien nous faire comprendre qu’il s’agit du même jeu malgré le support différent. Seul le gameplay sera différent car sur Vita il y a la dimension tactile en plus. Ainsi, vous pourrez choisir vos armes et vos magies avec vos gros doigts boudinés. Premier constat : ça marche bien et ça rend la manipulation du personnage plus facile que sur PC, on évite ainsi de se tromper dans les innombrables touches du clavier tout en restant très réactif. De plus,
PSO2 n’étant pas un jeu à la
Wow, statique et au tour par tour (je vais me faire des amis), mais plus dynamique où il faut sauter, esquiver et enchainer les monstres comme dans un Hack & Slash, le support console (qui sous-entend manette) est parfaitement adapté à ce type de jeu.
Il fallait forcément jouer à 4, logique pour un jeu en ligne vous me direz. La partie commence dans un hub, un vaisseau dans l’espace - ce qui n’est pas sans nous rappeler le premier opus. Démo oblige, on ne peut se diriger que vers une seule planète. Cette dernière est recouverte par une espèce de jungle infestée de monstres pas très sympathiques. Les monstres de base sont assez faciles à tuer seul, mais par contre il faudra s’y coller à 4 pour éliminer les plus gros. On dispose de deux boutons principaux pour effectuer une attaque faible ou forte. Selon la classe choisie, le bouton de tranche R aura une fonction différente. Ayant une guerrière se battant avec un fouet, ce bouton servait à se protéger contre les attaques adverses. Pour récupérer des vies, ce sont des items que l’on utilisera via le tactile, ce qui est immédiat et très facile à utiliser. Un plaisir.
Une fois la jungle terminée, on s’engouffre dans une cave au bout de laquelle - les vieux roublards apprécieront - un énorme dragon y fera son apparition, et ce dragon ce n’est pas Spyro ! Il nous faudra bien 5 à 6 bonnes minutes, si ce n’est plus, pour le terrasser. On comprend rapidement qu’il nous faut toucher les points faibles du dragon (d’une autre couleur) pour lui faire des dégâts plus importants. Même si c’est un boss, le combat était peut-être un poil trop long, mais assez dynamique dans l’ensemble. La démo se termine avec la mort du dragon. Mais une seule envie persiste... celle de continuer.