Le test du jeu d’origine étant disponible depuis belle lurette dans nos colonnes, nous vous invitons en premier lieu à aller le consulter
par ici. Du coup, le test de cette version Vita se concentrera principalement sur les nouveautés apportées par la console portable. En premier lieu, on apprécie grandement le fait que le contenu ait été modifié, histoire de proposer du neuf à ceux qui ont déjà massacré du pingouin sur PS3 et PC. Les développeurs de chez
Ratloop n’ont pas (trop) fait les radins en remaniant quelques niveaux. Un mode coop en ligne est également de la partie. Pour l’occasion, ce bon vieux Hardboiled passe la main à un groupe de perruches révolutionnaires. Chaque joueur choisit l’une d’entre elles, sachant qu’elles sont toutes spécialisées dans un certain type d’arme, et roulez jeunesse. Si l’on peut regretter que les niveaux soient sensiblement les mêmes que pendant la campagne solo, les énigmes ont néanmoins été revues afin d’être résolues à deux, histoire d’offrir une certaine rejouabilité.
Du point de vue de la prise en main, rien n’a changé ou presque. Ainsi, les sauts sont toujours aussi hasardeux, voire même plus en raison de la taille des sticks de la Vita, et le contrôle du jetpack est calamiteux, le joueur tirant au petit bonheur la chance pour atteindre ses adversaires et n’oubliant pas de donner des coups de boost pour ne pas tomber dans le vide. Quelques fonctionnalités tactiles bienvenues ont été ajoutées, ainsi qu’un système de basculement de l’écran en inclinant légèrement la Vita. Ce dernier point sert cependant plus de gadget qu’autre chose, bien qu’il soit censé permettre au joueur d’observer autour de lui afin de voir ce qui l’attend. L’I.A. est souvent à la ramasse, mais ceux qui recherchent le challenge pourront toujours se tourner vers le mode de difficulté Hardboiled afin de ne pas parcourir les quelques cinq heures que dure le soft les doigts dans le nez. Enfin, s’il y a quelque chose que l’on ne peut reprocher à
Rocketbirds : Hardboiled Chicken, c’est bien son ambiance. Les graphismes style cartoon sont sublimes, l’humour est omniprésent et la musique rock colle parfaitement avec le tout.