Sur un stand qui annonce désormais la sortie de ce duo pour «
cet hiver » en lieu et place de «
2013 », comme jusqu’alors,
Square Enix permettait aux joueurs de s’essayer aux deux titres, chacun d’une manière différente et par tranches de dix minutes. La démo de
Final Fantasy X permet principalement de découvrir la refonte graphique, qui a bénéficié d’efforts certains. Le tout tourne sans problème en 1080p et les modèles des personnages principaux ont été clairement améliorés, bien que cela puisse entraîner des situations assez cocasses, comme lorsque Tidus le beau gosse entièrement refait passe devant ses groupies de PNJ aussi mal aguichées qu’en 2001.
On regrettera par ailleurs que les décors en 2D et les cinématiques en images de synthèses n’aient été qu’upscalés, sans doute directement à partir des matériaux de la version PS2. Là où le
Kingdom Hearts Final Mix contenu dans la collection
1.5 ReMix bénéficie de cinématiques qui semblent avoir été réenregistrées à partir de la source, celles de
Final Fantasy X bavent un peu, bien que le résultat soit correct. J’entends d’ici les cordes se serrer autour du cou des vieux fans à cette annonce, mais sachez par ailleurs qu’il est toujours impossible de passer les scènes de dialogues, que ce soit dans
FFX ou
FFX-2. Dans le cas du second, cette option était disponible en New Game +, on peut supposer que ce sera le cas ici aussi, mais j’imagine que beaucoup auraient aimé pouvoir disposer de cette possibilité dans les deux titres.
L’été, les filles en yukata et les… feux d’artifices qui one-shot ?!
Cette option manquante, impossible de beaucoup avancer dans la démo de
Final Fantasy X, une représentante de
Square Enix venant dégager votre serviteur du stand à coups de «
désolée ! » et autres politesses bien violentes au moment où je vois Sin ravager Zanarkand. Fort heureusement, la démo de
Final Fantasy X-2 nous balance directement dans la première « vraie » mission du jeu, au Mont Gagazet, et permet donc de tâter un peu du fameux système Active Time Battle « Kai » qui a rendu le gameplay du titre si addictif. A ce titre, cette version d’essai proposait d’emblée deux vêtiplaques différentes pour nos héroïnes, l’une d’entre elles étant équipée d’une vêtisphère inédite pour le public européen : festivalière. Équipés d’un yukata, comme c’est de coutume dans les festivals estivaux japonais, vos personnages peuvent user de feux d’artifices et autres étrangetés pour se défaire des ennemis. Il ne s’agit pas nécessairement de la vêtisphère la plus utile, mais ça a le mérite d’apporter un peu d’originalité !