Mais avant d'avaler les kilomètres, Sébastien Pellicano, le game director du titre, nous en a fait une petite présentation. Tout d'abord, il nous explique que le leitmotiv des équipes de
Milestone pour cet épisode était : plus de réalisme. Le mode carrière a été retravaillé en ce sens, pour se rapprocher de ce que le studio a fait dans
Moto GP 13, sans en être un vulgaire copié/collé. Le joueur commencera donc en bas de l'échelle, et devra faire ses preuves pour avoir des offres de contrat et monter dans les catégories supérieures. Bien sûr, le but ultime est de gagner le championnat du monde WRC. Le comportement des voitures aussi a été retravaillé, les quatre roues sont gérées indépendamment, leur adhérence variant en fonction de la surface sur laquelle elles se trouvent. Les modèles physiques des véhicules, ainsi que la modélisation et les livrées ont été réalisés en étroite collaboration avec les écuries, pour une fidélité maximale. Et la cerise sur le cheesecake, c'est la présence en avant première de la
Hyundaï qui fera son entrée dans la compétition l'année prochaine.
Enfin, conformément au feedback des joueurs qui s'était montré négatif à ce niveau là, la partie sonore a été entièrement revue, le studio ayant refait l'intégralité des enregistrements.
Plein gaz dans la forêt
Manette en main, on s'aperçoit que le titre n'est pas franchement plus beau que son prédécesseur. Les voitures sont bien modélisées, ce n'est pas le problème. Ce sont les décors qui sont un peu faiblards. Disposant de nombreux éléments, dont certains, comme le public, sont animés, seulement ils souffrent parfois d'une modélisation limite, et de textures un peu baveuses. Mais l'ensemble reste tout-à-fait correct, d'autant plus qu'on n'a pas vraiment le temps d'admirer le paysage.
En terme de conduite, le jeu offre de bonnes sensations. Le ressenti du transfert de masse nous a semblé honnête, et les écarts d'adhérence entre les surfaces est convaincant. Les spéciales enneigées de Suède ne s'abordent pas du tout de la même manière que celles se déroulant sur le gravier australien. Si la session d'essai était un peu courte pour nous permettre de juger du réalisme du jeu, le bougre s'est néanmoins montré convaincant. Même la gestion des dégâts, qu'elle soit visuelle ou mécanique semble être au point. Cependant, il n'est plus possible de totalement ruiner sa voiture, et cela pour que les joueurs soient toujours en mesure d'arriver au terme d'une étape, même si les performances de bolide seront, à force d'impact, largement diminuées.