Test : Digimon Story : Cyber Sleuth - Hacker's Memory - PSVita

Digimon Story : Cyber Sleuth - Hacker's Memory - PSVita
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Vous vous souvenez du début des années 2000 ? Si non, vous avez manqué quelque chose et c’est peu de le dire. La guerre faisait rage du côté des petits monstres entre les Pokémon d’un côté et les Digimon de l’autre. Digimon se démarquait de son concurrent en s’adressant à un public un peu plus vieux et en abordant des sujets plus matures. Seulement, quand il était question de jeux vidéo, il n’y avait pas photo. Alors que Pokémon a toujours brillé de ce côté, Digimon a toujours échoué malgré un univers en rapport avec les mondes virtuels se prêtant bien mieux au sujet. Mais ça, c’était avant…

Test effectué à partir d'une version PS4

Retour vers le futur

Oui, avant 2016 et Digimon Story : Cyber Sleuth. Celui dont on n’attendait rien. Et pourtant, même si le moteur de jeu était vieillissant et que d’autres petits défauts venaient ternir le tableau, ce titre se payait le luxe de proposer une histoire plutôt intéressante, des personnages attachants, un système de combat solide et surtout la possibilité de collectionner énormément de Digimon. Des possibilités presque infinies de digivolver et dédigivolver afin de découvrir le prochain stade de ses compagnons rendant le tout très addictif. Cet épisode de Digimon était une très bonne surprise donc, quand une suite fût annoncée, les attentes étaient grandes. Alors qu’en est-il ? On confirme ? Oui, on confirme, mais de la manière la plus sûre qui soit. On prend le même jeu et on recommence. Oui, vous avez bien lu : le même jeu. L’histoire prend place dans un futur proche, dans un monde où les nuisettes ont apparemment remplacé les robes, et entièrement connecté à EDEN qui est en fait Internet. Sauf que dans ce monde, un peu à la manière d’un Summer Wars, tout passe par EDEN, que ce soient les concerts, les achats, etc… Notre héros est la pauvre victime d’un hacker ayant volé son compte lors d’un raid et devant maintenant utiliser des comptes de secours temporaires. Rien de très grave me direz-vous. Seulement, dans une société entièrement connectée, le fait d’utiliser ce type de compte le fait passer pour un marginal, voire pire, pour un hacker. C’est afin de retrouver son compte et de faire payer celui qui l’a attaqué que notre héros rejoint Hudies, un groupe de hackers éthiques, vus comme des cyber-détectives faisant régner la loi dans EDEN. 


Sans rien spoiler, l’histoire prend place parallèlement au premier épisode et a le même sujet qui est les vagues digitales. Les aboutissants seront donc les mêmes. Cependant, il est intéressant de voir l’histoire d’un point de vue différent, un peu à la manière d’un Rogue One pour Star Wars. On retrouvera des visages connus et on visitera exactement les même décors. Sauf en ce qui concerne les donjons, mais il faut bien avouer que, comme dans le premier épisode, ils finissent aussi tous par se ressembler. La progression est toujours la même, on prend des cas à enquêter et, quand on en a complété assez, on obtient une quête principale qui fera progresser l’histoire. Tout se réglera toujours de la même manière : une instance qui se terminera par un combat de Digimon. Même si cela peut sembler répétitif, la variété dans les histoires proposées permet de toujours apprécier ces quêtes annexes. Et sachant qu’elles sont nécessaires à la progression, il fallait bien ça. Le système de combat est toujours le même, un solide tour par tour dans lequel vous pourrez contrôler 3 monstres dans l’équipe principale, mais pourrez tout de même alterner avec des membres de votre back up. Le nombre de monstres que vous pourrez avoir avec vous variera, chaque Digimon prenant plus ou moins de place sur la mémoire de votre Digivice, et c’est avec ça qu’il faudra jouer pour emporter plus ou moins de petits monstres avec soi.  

Digimon Story : Cyber Sleuth - Hacker's Memory

Monstre digital = monstre avec des doigts ?

Car oui, l’intérêt de Digimon, ce sont les monstres eux-mêmes. Et si les possibilités étaient grandes dans le premier opus, l’ajout de nouveaux monstres en offre encore plus. On passe donc des heures à digivolver, dédigivolver et convertir afin de voir les résultats et d’en collectionner toujours plus. Même si, comme dit précédemment, vous êtes d’abord limité dans le nombre de compagnons que vous pourrez emmener, des items vous permettront bien vite de changer ça. Concernant les mécaniques d’entraînement et de digivolution, tout est pareil que dans le premier épisode, tout jusqu’aux PNJ et aux messages envoyés par vos amis sur votre Digivice. Malgré ces impressions de déjà-vu, on peut tout de même noter deux nouveautés très sympathiques. Tout d’abord, les combats d’arène. Le concept est simple : vous êtes dans une arène où chaque zone représente un nombre de points. Deux équipes de trois s’affrontent et la première arrivée à un nombre donné remporte la partie. Ensuite, il y a les donjons à zones où vous devrez capturer des drapeaux afin d’affaiblir le boss avant de l’affronter. 

Digimon Story : Cyber Sleuth - Hacker's Memory

Voici donc les deux seules nouveautés à se mettre sous la dent concernant le gameplay. On pourra tout de même compter sur de nouveaux personnages sympathiques même si extrêmement clichés. Pour résumer, vous aurez affaire aux personnages types de mangas, comme le héros de shônen, le ténébreux, le dragueur raté et la tsundere. Concernant l’aspect graphique de ce Digimon Story : Cyber Sleuth - Hacker’s Memory, nous avons toujours droit au même moteur. Donc oui, c’est toujours daté et pas très beau, surtout pour un jeu sorti sur nouvelle génération. Précisons enfin que, comme pour l'épisode précédent, ce nouvel opus bénéficie de doublages japonais de qualité ainsi que de sous-titres uniquement disponibles en anglais. Tant pis pour les franco-français...
Pour conclure, il n’y a pas grand-chose à dire sur ce Digimon Story : Cyber Sleuth - Hacker’s Memory. Si vous avez aimé le premier épisode, vous aimerez celui-là. En dehors de rares nouveautés, tout est pareil, des personnages aux décors en passant par l’histoire. Cependant, le premier épisode offrait déjà des bases solides et découvrir une histoire d’un autre point de vue est toujours intéressant. C’est pourquoi, même si l’effet de bonne surprise est passé, même s'il est loin d’être original, même si la difficulté n’est pas très élevée et même s'il est daté techniquement, cet épisode mérite qu’on s’y attarde. La collection et la digivolution sont toujours aussi addictives et on parcourt les 40 heures de ce soft sans même voir le temps passer. Et dans ce sens, c’est tout ce qu’on lui demande : nous faire passer un bon moment.
30 janvier 2018 à 21h56

Par

Points positifs

  • Digivolver et dédigivolver, toujours aussi plaisant
  • Les combats d'arène et donjons à zones
  • Une durée de vie conséquente

Points négatifs

  • Impression de déjà-vu
  • Peu de nouveautés
  • Techniquement daté

Gribouillé par...

Mystère Mask

Mystère Mask

Inventeur du claquement de porte

Né en 1823 mais immortel grâce à un pacte passé avec Nicolas Cage, ce gus a eu l'idée de génie de faire breveter le claquement de porte, ainsi il empoche des royalties à chaque fois que dans le monde une porte se ferme un peu trop brutalement. C'est pour ça qu'après six titres de champion du monde poids lourd de Mahjong acrobatique il a décidé de se cloîtrer dans son chateau de Bavière dans lequel il peut passer ses journées à jouer à tout ce qu'il trouve et partager son avis... Même si personne n'en veut.
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