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Après un Persona 4 Dancing plutôt plaisant même si un peu trop verbeux pour un jeu de rythme, Atlus revient avec non pas un, mais bien deux nouveaux titres destinés à vous faire trémousser vos petits popotins : Persona 3 Dancing in Moonlight et Persona 5 Dancing in Starlight. Mais était-ce vraiment utile ?
Test effectué à partir d'une version PS4
Puisque P4D a bien marché, il aurait été dommage pour Atlus de ne pas exploiter le filon et de ne pas profiter de la nostalgie autour de Persona 3 ainsi que de la hype toujours assez élevée autour de Persona 5 pour sortir deux nouveaux jeux de rythme, en modifiant tout de même deux-trois choses au passage. Ainsi, on fait désormais l'impasse sur un éventuel mode Histoire. Ce qui est à la fois plutôt bien... et plutôt dommage. Plutôt bien, car celui de P4D était bien trop bavard, obligeant le joueur à lire de parfois trop nombreuses lignes de dialogue avant d'enfin avoir le droit à une petite danse. De ce côté-là, pas de souci avec P3D et P5D puisque le joueur peut enchaîner les musiques les unes après les autres, ces dernières se débloquant au fur et à mesure. Et en même temps c'est aussi un peu dommage, car un petit soupçon de mode Histoire aurait été le bienvenu, à condition évidemment de ne pas être trop envahissant. Tout résidait dans un bon équilibre, mais Atlus a de toute évidence préféré ne pas prendre de risque là-dessus...
Dancing in the dark
Là où il n'y a pas non plus de prise de risque, c'est sur le gameplay, identique à celui de P4D. Les fans retrouveront donc six ronds de part et d'autre de l'écran, représentant chacun une touche précise (haut, gauche, bas, triangle, rond, croix) sur laquelle il s'agit d'appuyer en rythme afin d'avoir le meilleur résultat, Perfect. Il y a évidemment quelques subtilités, comme le fait de tenir une note appuyée durant un certain laps de temps ou encore d'appuyer sur deux à la fois, par exemple Haut et Triangle. Enfin, les joysticks sont aussi utilisés pour ''scratcher'' lorsque un grand cercle touche ces fameux ronds. Ici, pas de panique en ce qui concerne le résultat : ces cercles ne sont pas comptabilisés dans la note finale, ce n'est donc pas bien grave de les louper. Sauf en ce qui concerne les cercles Fever, qui permettent donc de rentrer en mode Fever (si le combo est suffisamment élevé) et de notamment voir arriver sur la piste de danse un copain durant quelques instants. Bref, du grand classique, même si l'on aurait apprécié quelque chose d'un peu plus pêchu.
Mais classique ne veut pas dire facile, et les néophytes risquent de se retrouver largués durant les premières chansons tant la difficulté peut se montrer élevée dès le départ. Ce n'est pas tellement le jeu en lui-même qui est complexe, mais plutôt l'accumulation de tout un tas de petites choses, comme les chorégraphies aux couleurs bien pétantes en arrière-plan ou encore le nombre de notes assez fou à valider. Heureusement, celles-ci se déplacent relativement lentement et laissent la plupart du temps la possibilité de voir venir, mais il faudra tout de même garder un œil un peu partout, histoire d'être sûr de n'en louper aucune. Et à plus forte raison sur la version PlayStation 4 qui, par définition, se joue sur un écran bien plus grand que pour la mouture PS Vita. Bref, la rejouabilité est clairement de mise pour tous ceux qui vont chercher les meilleurs scores.
Dance machine
Et c'est tant mieux car, en dehors de ça, le contenu de ces deux Persona Dancing se montre assez faiblard. Une grosse vingtaine de musiques chacun, ça fait pas bien lourd, et il faudra donc s'acheter les deux jeux pour bénéficier d'un nombre un peu plus correct de chansons. Dommage, surtout pour le porte-monnaie. On regrette également les playlists, assez peu folichonnes et aux remix globalement timides. D'autant plus que seuls les joueurs de ces Persona 3 et Persona 5 s'emballeront vraiment pour ces compositions qui leur rappelleront à chaque fois de bons (ou mauvais) moments passés dans l'épisode en question. Là encore, c'est dommage, car les fans de jeux de rythme ne connaissant pas la licence d'Atlus ne comprendront pas les références. Ce qui n'est pas le cas dans d'autres softs du genre, comme les Project Diva, par exemple. Bref, il est clair que P3D et P5D mise tout sur son fan service, un peu au détriment du reste.
Une intention qui se ressent clairement dans tous les à-côtés déblocables : saynètes, répliques ou encore costumes sont ainsi évidemment de la partie, avec aussi la possibilité de personnaliser au maximum son expérience. Ainsi, compléter une musique permet par exemple d'obtenir un nouveau copain pour danser ou encore des petits coups de pouce à équiper avant chaque danse, histoire de rendre le tout plus ou moins facile. Mais soyons honnêtes, tout ça n'est que du superficiel et rien ne fait vraiment oublier la durée de vie rachitique de ces titres. Pas même la réalisation franchement réussie, avec des personnages très bien modélisés, des animations fluides, des couleurs pétantes ou encore des doublages de bonne qualité, qu'ils soient en japonais ou en anglais (les textes sont pour leur part en français). Encore heureux, a-t-on envie de dire, puisque tout ce beau monde passe son temps à brailler, que ce soit dans les menus ou les danses en elles-mêmes, empêchant de profiter des compositions. Heureusement, le tout est désactivable, mais quand même...
Cette fois-ci, il est clair qu'Atlus s'est reposé sur ses lauriers. Le studio nippon a par exemple repris quasiment à l'identique le gameplay de Persona 4 Dancing : si le tout reste assez agréable à jouer, on regrette le manque de nouveautés ou encore le fait que cette prise en main reste moins pêchue que chez d'autres jeux du genre. On regrette également les playlists rikiki et peu percutantes, ainsi qu'un contenu annexe assez peu intéressant. Bref, un jeu de rythme qui ne se place clairement pas en haut du panier et qui devrait uniquement plaire aux fans de la série de base.
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.