Test : Guacamelee! - PSVita

Guacamelee! - PSVita

Guacamelee! - PSVita

Genre : Plates-formes et luchadores

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Dans vos rêves les plus fous, vous avez toujours rêvé d'être un Luchador qui peut se transformer en poulet et qui combat des squelettes vêtus de ponchos ? Guacamelee est le jeu pour vous mais il faut aussi penser sérieusement à consulter. Sinon, si vous aimez les jeux de plates-formes et de beat'em up, Guacamelee est aussi pour vous et on s'inquiète moins pour votre santé.

Test effectué à partir d'une version PS3

Encore une fois, Guacamelee commence par l'enlèvement d'une demoiselle en détresse. C'est bien dommage de tomber dans un scénario bateau mais cela ne veut pas dire qu le jeu de Drinkbox studios ne vaut pas le coup. Après le kidnapping, le héros Juan est laissé pour mort mais il revient dans le mondes des vivants en luchador prêt à en découdre pour sauver sa bien aimée. Ce qui donnera lieu à un mélange de plates-formes et de catch dans un jeu dans la lignée des « Métroidvania » (un jeu en scrolling de côté dans un monde où l'on peut aller et venir comme bon nous semble).

Ceci n'est pas du rugby espagnol

Juan s'allie donc à une chèvre râleuse et à une catcheuse bien vénère pour un jeu de plates-formes qui arrive indubitablement à varier les situations grâce à des pouvoirs en tous genres. Comme celui qui permet de switcher entre le mondes des vivants et le monde des morts pour faire apparaître ou disparaître des ennemis ou des plates-formes. Cela donne lieu à des phases bien corsées et toujours bien pensées. Bien sûr, c'est une mécanique bien connue (Giana Sisters l'a fait en 2012) mais bien mise en œuvre, elle ouvre plein de possibilités de game design intelligentes (comme c'est le cas ici). L'autre gros pouvoir est plus anecdotique (et plus pour la vanne) notre héros peut se transformer... en poulet. Cela lui permet de passer dans des passages étroits mais se traduit rarement en vraies idées de gameplay (si ce n'est un labyrinthe pas bien dur). L'intérêt de ce pouvoir, c'est de vous forcer à retourner sur vos pas (comme le jeu est en monde ouvert) pour atteindre des endroits que vous ne pouviez pas atteindre avant d'avoir le pouvoir susnommé. Dans la même veine, il y a les coups spéciaux (coup de tête, une sorte d'uppercut de la mort, courir contre les murs...) qui permettent de défoncer des pierres de couleurs. Ces pouvoirs récoltés au compte-goutte poussent aussi à revenir en arrière pour trouver tous les secrets du jeu puisque que l'on croise souvent des pierres que l'on ne peut détruire tout de suite. Bref, un bon mix de phases plates-formes bien construites (même pour ce qui est des phases plus classiques sans passage entre les deux mondes) et d'exploration d'un monde plein de secrets (objets cachés, quelques quêtes secondaires...). Sans réinventer le genre, le jeu est un vrai plaisir à parcourir. On regrettera juste que le joueur soit obligé de faire le jeu en difficulté normale pour une première partie car, hormis les phases où il faut switcher entre les deux mondes, le jeu est trop facile avec ce niveau de difficulté.

Catch me if you can

Juan est un luchador. Il ne faut donc pas oublier les combats qui sont une partie importante du jeu. Ils sont bien dynamiques et les prises de catch sont assez funs à faire. Les coups spéciaux dont on parle plus haut sont aussi utilisables ici. Surtout pour certains ennemis qui ont un bouclier de couleur qui ne peut être brisé que par un coup spécial spécifique. Les ennemis sont d'ailleurs assez variés. Bref, la diversité s'invite aussi dans les combats et c'est bien même si ils restent assez simplistes et bourrins.
De plus, le jeu propose un design plutôt original et franchement beau. Plein de couleurs qui explosent les rétines pour donner vie à ce monde fou, c'est excellent. De plus, les musiques sont tout aussi plaisantes pour créer une bonne ambiance latino. Mais le charme est complet grâce à un humour référentiel jouissif (de Mario aux trollfaces en passant par Journey). On s'amuse à chercher les différents clins d’œils éparpillés ici et là dans le jeu. Enfin, un mode deux joueurs est disponible et c'est une sacré bonne idée puisque le jeu est encore plus fun comme cela. Le seul problème vient du changement de dimension qui peut donner quelques cafouillages.
Guacamelee est encore un bon petit plaisir venant des indés pour les fans de plates-formes. Le jeu propose une variété de gameplay et de game design qui fait plaisir à voir et, surtout, à parcourir. A cela s'ajoutent une direction artistique qui fait mouche et des références et un humour qui ne font que renforcer la fiesta ambiante. Cependant, il faut avouer que le jeu n'invente pas grand chose et a du mal à marquer le joueur, ce qui l’empêche d'atteindre le sublime. Malgré cette petite réserve, on conseille tout de même le jeu aux fans de plates-formes et aux autres puisqu'il propose une expérience complète avec une durée de vie de 7 heures lors d'un premier run (sans fouiller tous les recoins du jeu). Ajoutez à cela un mode deux joueurs plutôt fun et on ne peut pas bouder notre petit plaisir.
06 janvier 2014 à 07h38

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Points positifs

  • Une direction artistique forte
  • Un humour référentiel hilarant
  • Un gameplay et un game design variés
  • Une bonne durée de vie

Points négatifs

  • Un jeu qui manque d'un petit grain de folie dans son gameplay
  • Les changements de dimension en mode deux joueurs
  • Le mode normal imposé sur le premier run

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