Le minimum syndical
Inutile de chercher quelconque nouveauté dans ce portage Vita, il se veut quasi-identique à son homologue PS3, si ce n'est l'intégration du pavé tactile arrière, remplaçant les gâchettes originalement associées aux déplacements latéraux. Un choix logique, bien qu'un peu perturbant lors de la première prise en mains, mais qui s'assimile sans trop forcer.
Si l'absence de rajouts ou d'extras continue de décevoir, la principale déception provient avant tout de la présence effarante de bugs, certains pourtant absents de la version PS3. Des bugs parfois mineurs, parfois réellement agaçants, pour ne pas dire handicapants. La faute à un portage paresseux ? Probablement. Mass Media était déjà en charge du portage de la trilogie Jak & Daxter sur Vita, tristement réputé pour être truffé de bugs en tout genre. Le mixage audio, l'affichage, l'interface, tout y passe et nul doute que les connaisseurs de la saga se sentiront passablement agacés.
Autre fausse note, l'absence cruelle de certaines musiques dans le premier volet, dont la bande-originale a été purement et simplement amputée d'une bonne moitié de son contenu. Ainsi, l'on se retrouve avec une seule musique par niveau, tandis que dans la version originelle certains mondes comportaient pas moins de 4 à 5 morceaux différents en fonction des zones traversées. Frustrant. Un constat que l'on doit certainement davantage à un souci d'espace (trois jeux sur la même cartouche), qu'à un bug à proprement parler.
Une valeur sûre
Bon point néanmoins, mais qui est désormais devenu habituel chez Sony, tout achat de la version dématérialisée de la trilogie sur PS3 ou Vita active le cross-buy et gratifie donc le joueur de la deuxième version, gratuitement.
Impossible non plus de conclure sans évoquer le rendu visuel plus qu'honorable de la trilogie sur l'écran de la Vita, et le plaisir instantané provoqué par des jeux dont le potentiel ludique n'a décidément rien perdu de sa superbe.