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Test :
Theatrhythm Final Bar Line - Nintendo Switch
Ayant débuté sur 3DS en 2012, la série des Theatrhythm Final Fantasy a droit à un tout nouvel épisode, cette fois-ci sur Nintendo Switch et PlayStation 4 pour éviter de briser des stylets en jouant un peu trop intensément (véridique). Avec son contenu gargantuesque, que vaut ce Theatrhythm Final Bar Line ?
Test effectué à partir d'une version PS5
Et quand on vous dit ''gargantuesque'', ce n'est pas un euphémisme puisque ce nouvel épisode comporte, de base, quelques 385 musiques tirées des jeux principaux de la série et de son univers étendu. Ça ne vous suffit pas ? Pas de souci, vous pouvez aussi rajouter à ça un pack de 27 pistes spéciales ainsi que trois Season Pass venant rajouter chacun 30 pistes et provenant d'autres licences de Square Enix (NieR, Xenogears, les Mana, etc). Au total, Theatrhythm Final Bar Line propose donc à tous ceux qui ne rechignent pas à sortir le porte-monnaie quelques 502 titres, rien que ça. Même si, de base, les 385 chansons du jeu ont déjà de quoi bien occuper les amateurs de jeux de rythme, à fortiori si ce sont des amoureux de la série des Final Fantasy.
La juste note
Ici, point de stylet (RIP) comme sur la 3DS, le tout se jouant à la manette. Les commandes sont donc adaptées avec des éléments assez classiques pour le genre, mais efficaces : simple pression sur un bouton, maintient de la pression pendant quelques secondes, orientation du joystick et ainsi de suite. Le respect du rythme est évidemment essentiel, plus les notes étant réalisées au bon moment et plus le score engrangé est important. Notons tout de même qu'ici les notes progressent sur une ligne droite (horizontale ou verticale) et ne volent pas dans tous les sens comme dans un Project Diva, par exemple. Une idée appréciable au niveau de la visibilité, même si les invocations et certaines cinématiques viennent souvent rajouter tellement d'éléments à l'écran que l'on n'y voit plus grand-chose.
L'originalité ici repose en fait sur l'aspect RPG, Final Fantasy oblige. Avant de débloquer une chanson pour pouvoir la rejouer à l'infini, il faut avant tout la passer dans une sorte de mode Histoire qui demande d'enchaîner différentes musiques emblématiques d'un même jeu. Si l'on prend par exemple le cultissime Final Fantasy VII, on débute avec la musique de combat pour enchaîner ensuite avec le thème d'Aerith et finir avec la piste du combat de fin contre Sephiroth. Ce ne sont bien sûr là que quelques exemples, chaque jeu renfermant bien plus de musiques à découvrir, avec parfois des choix à faire. Petit point noir pour chipoter : certaines musiques ne sont que des extraits de pistes normalement plus longues. Dommage.
Final compilation
Chaque musique terminée avec succès débloque des points d'expérience pour les quatre adorables personnages chibis qui composent notre équipe (et qui se battent contre des monstres durant les pistes), mais aussi tout un tas de petits cadeaux plus ou moins utiles pour faire encore plus de points. On débloque par ailleurs à mi-chemin d'un jeu une clé servant à débloquer un autre jeu (de son choix), et ainsi de suite. Nos héros gagnent pour leur part des compétences qui viennent les rendre plus efficaces et permettent de petit à petit réussir les défis annexes proposés sur chaque musique (battre le boss en moins de 30 secondes, par exemple), poussant donc à les refaire encore et encore.
Ces défis servent essentiellement aux complétionnistes, qui auront là des tonnes de choses à débloquer puisque ce Theatrhythm Final Bar Line prend aussi la forme d'une sorte de musée pour la licence Final Fantasy qui fête ses 35 ans, sans parler des différentes musiques qui sont jouables dans plusieurs niveaux de difficulté. Cette version console de salon propose aussi un mode coop' à deux en local et même un mode multi au sein duquel jusqu'à quatre joueurs peuvent s'affronter, mais seulement en ligne. Nous n'avons toutefois pas eu l'occasion pour le moment de tester cette fonctionnalité.
Theatrhythm Final Bar Line est un petit bonbon de nostalgie qui devrait ravir tous les amateurs de la licence Final Fantasy. Ce n'est certes pas un jeu de rythme au gameplay très inventif par rapport à d'autres, mais il se montre redoutablement réussi et addictif, en plus d'être enrobé dans une adorable direction artistique. Les joueurs passeront de très longs moments dessus tant son contenu est gargantuesque (385 musiques de base et tout un tas de choses à débloquer), sans parler des différents seasons pass qui rajouteront encore des pistes. Un must-have pour les fans.
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.
