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Test :
Cupid Parasite : Sweet and Spicy Darling - Nintendo Switch
Après un premier épisode réussi sorti en 2020, la licence Cupid Parasite revient avec un fandisc baptisé Sweet & Spicy Darling, toujours sur Nintendo Switch.
Test effectué à partir d'une version Nintendo Switch
On prend donc les mêmes et on recommence poursuit dans Cupid Parasite : Sweet & Spicy Darling. On incarne toujours Lynette Mirror, Cupidon vivant parmi les humains pour les aider à trouver l'amour sans utiliser ses pouvoirs de déesse, et on retrouve ses cinq love interests du premier opus : Gill, Shelby, Ryuki, Allan et Raul. Il y a aussi Peter ainsi qu'un petit nouveau, Merenice, qui peut lire l'avenir en regardant à travers... un donut.
Chocolat au piment
Dans l'histoire ''principale'', on poursuit donc les bonnes fins du premier opus plus ou moins où elles se sont arrêtées, à quelques semaines / mois près. S'il est toujours bienvenu d'avoir terminé le premier épisode en amont pour connaître tous les tenants et aboutissants des histoires, mais aussi les personnalités des personnages, cette suite fait du bon boulot en ce qui concerne le rappel des faits. Pas de panique donc si vous ne connaissez pas l'aventure de base, vous ne serez pas totalement perdu ici.
En revanche, si vous avez aimé Cupid Paradise premier du nom, vous constaterez bien vite une grosse différence de qualité ici. Clairement, le soin apporté à ces scénarios n'est pas le même qu'en 2020 et on se retrouve même parfois avec les mêmes problématiques qu'à l'époque. De leur côté, les personnages n'évoluent que très peu et les enjeux sont, une fois de plus, assez maigres. Bien sûr, la qualité varie d'une route à l'autre, mais globalement on est pas mal en dessous, et le tout ressemble même plus à un gros épilogue qu'à une vraie suite (oui, on sait, les fandiscs ne sont pas techniquement des suites).
Bonbons et cie
Quant à l'histoire secondaire, elle prend place après une fin alternative où Lynette n'est tombée amoureuse de personne. Elle va rencontrer Merenice et son donut diseur de bonne aventure... et vous pouvez imaginer la suite. Hélas, sa route est assez moyenne et l'évolution de la relation amoureuse est bien moins crédible que celles des autres personnages. Et si vous en voulez encore plus, vous avez aussi droit à plusieurs histoires bonus pour presque chacun des love interests. Autant dire qu'il y a du contenu.
Du côté des fins, elles ne sont pas ici considérées comme bonnes ou mauvaises mais comme Sweet, Spicy ou les deux. Et puisque ce visual novel est un otome, vous savez à quoi vous attendre avec les fins Spicy, en tout cas pour la plupart. Cette suite comporte des situations bien plus matures que dans le premier épisode, et le moins que l'on puisse dire c'est que les développeurs se sont faits plaisir en rajoutant ça et là des kinks qui ne plairont clairement pas à tout le monde. Précisons aussi que certains passages mettent de côté le consentement parce que, hé, on est au wokistan en 2024 ou quoi ???
Techniquement en revanche, on constate une nette progression par rapport au premier épisode. La navigation dans les menus (par ailleurs assez illisibles) est plus fluide, tout comme l'option pour passer les dialogues qui ne rame pas. Les artworks sont toujours assez jolis, les musiques agréables et les doublages japonais excellents. On retrouve également bien moins de coquilles dans les textes anglais que par le passé. En revanche, on aurait aimé que les développeurs se calment un peu sur le côté pop / fluo de la DA qui va encore plus loin qu'en 2020. Nos yeux ne disent pas merci.
Tout n'est pas à jeter dans Sweet & Spicy Darling, mais on sent une nette baisse de qualité par rapport au premier Cupid Parasite, ce qui n'est hélas pas étonnant pour un fandisc. Bien sûr, tout dépend des routes mais, globalement, les histoires nous laissent sur notre faim tant elles sont peu intéressantes pour la plupart. À réserver aux plus gros fans du premier épisode et à petit prix, à condition de ne pas avoir peur de tomber sur des scènes matures aux fetishs qui ne plairont pas à tout le monde.
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.