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Test :
Tales from Toyotoki : Arrival of the Witch - Nintendo Switch
Gros succès au Japon, le visual novel Tales from Toyotoki : Arrival of the Witch s'offre finalement une sortie occidentale sur PS5 et Nintendo Switch. L'occasion pour nous de voir si cette aventure est vraiment si réussie.
Test effectué à partir d'une version Nintendo Switch
Tales from Toyotoki : Arrival of the Witch narre l'histoire d'Hikaru, jeune homme à peine lycéen débarquant sur une petite île d'Okinawa qu'il ne connaît pas. Il a été envoyé là par sa tante et son oncle, qui lui ont demandé d'aller vivre avec son grand-père puisqu'il est orphelin. Hélas, il découvre une fois sur place que la maison est vide, ce qui l'oblige à aller passer la nuit dans le champ voisin. Il va y faire la rencontre de Lilun, une sorcière étrangère pas beaucoup plus vieille que lui et également à la rue.
Okinawa, my love
Et c'est ainsi que débute l'amitié entre Hikaru et Lilun, qui met tout de même un certain temps à se mettre en place tant la sorcière se montre suspicieuse en raison de l'endroit d'où elle vient et de ce qu'elle a vécu. Progressivement, ils vont tous deux faire connaissance avec certains habitants hauts en couleur qu'ils aideront (plus ou moins) volontiers. Bref, vous l'aurez compris, le tout tourne autour de l'amitié, mais aussi de l'entraide, de l'émancipation, des émotions, du premier amour ou encore du passage à l'âge adulte, le tout de manière assez légère, même si certains sujets graves sont de la partie (deuils, escroqueries, etc). Bien sûr, de l'humour et quelques situations absurdes sont également présents.
Le visual novel est divisé en plusieurs chapitres, chaque chapitre étant dédié à un personnage en particulier, même si chaque arc narratif s'inscrit dans l'histoire globale de Tales from Toyotoki. Il y a parfois des choix à faire, mais ceux-ci n'ont aucune incidence sur le déroulé du scénario, nul besoin donc de stresser en se demandant si le choix effectué était le bon ou non. Ici, ils servent essentiellement à en apprendre un peu plus sur un sujet donné et donc à approfondir la diégèse. L'expérience est assez courte pour le genre (une dizaine d'heures), mais c'est suffisant pour l'histoire narrée ici et, surtout, ça évite les problèmes de rythme. Cette édition occidentale compris aussi des DLC inclus d'office et divers bonus, comme des commentaires des développeurs.
Premier amour, première friendzone
Globalement, l'histoire se montre assez plaisante à suivre et l'évolution des émotions des personnages (pas forcément romantiques) est assez crédible, même si certains aspects sont plus précipités que d'autres. Les différents protagonistes ont tous une personnalité marquée et sont attachants, même si on aurait aimé qu'Hikaru mette bien moins souvent l'accent sur les seins de certaines jeunes femmes qui l'entourent tant la récurrence devient redondante au bout d'un moment. Et puisque l'on parle énormément d'émotions dans ce visual novel, on ne passe pas à côté de moments émouvants. Évidemment, il faut parler anglais pour profiter de tout ça puisqu'aucune traduction française n'est de la partie.
Visuellement, Tales from Toyotoki est très différent d'autres visual novels avec ses environnements au grain unique et son chara design assez minimaliste. De notre côté, nous n'avons pas spécialement accroché, mais il s'agit là de goûts et de couleurs. On sent également un certain manque de budget ici, de nombreuses scènes se déroulant simplement sur fond noir et les personnages secondaires n'ayant même pas droit à leur petit visuel. Il n'y a en revanche rien à dire concernant les doublages japonais impeccables et les musiques collant parfaitement à l'ambiance.
Tales from Toyotoki : Arrival of the Witch est un visual novel plutôt court pour le genre (une grosse dizaine d'heures) se montrant vraiment plaisant à suivre. Les personnages sont attachants, les sujets évoqués parleront au plus grand nombre, à commencer par le passage à l'âge adulte, et l'ambiance est globalement assez légère, ce qui ne l'empêche pas d'être émouvant par moments. On ressent en revanche un petit manque de budget global, compensé par une direction artistique ayant vraiment sa patte.
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.