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Test :
Mika and the Witch's Mountain - Nintendo Switch
Déjà connu pour ses Summer in Mara et Deiland, le studio Chibig revient avec une nouvelle aventure baptisée Mika and the Witch's Mountain, disponible sur tous les supports. Un titre plutôt plaisant mais aussi bien trop court.
Test effectué à partir d'une version Nintendo Switch
Comme son nom l'indique un peu tout de même, Mika and the Witch's Mountain demande de suivre les mésaventures de Mika, jeune sorcière fraîchement arrivée sur une nouvelle île pour parfaire son apprentissage. Malheureusement, la vieille sorcière tout en haut de la montagne ne l'entend pas de cette oreille et la jette carrément dans le vide, la renvoyant sur la plage. Comme si ça ne suffisait pas, le balais de Mika est brisé...
Mika la petite sorcière
C'est ainsi que débute la très courte aventure de Mika (largement inspirée par Kiki la petite sorcière), qui va vite rencontrer une habitante lui proposant de lui fabriquer de meilleurs balais en échange d'argent, après avoir rafistolé celui qui est cassé. La sorcière va donc devoir travailler, mais heureusement un poste de livreuse s'est libéré à la poste locale : elle va trimballer des colis aux quatre coins de l'île pour engranger de l'argent (au rythme de son choix), acheter de meilleurs balais et retourner voir la sorcière.
Ne tournons plus autour du pot et évoquons immédiatement la durée de vie qui, pour 20€, ne dépasse pas les cinq heures. Plus précisément, nous avons terminé la quête principale en trois petites heures à peine, sans aucune rejouabilité. Heureusement, le monde ouvert reste disponible après ça, permettant de terminer les quêtes annexes et de récupérer tous les collectibles. Toujours de notre côté, nous avons mis quatre heures pour terminer toutes les quêtes et ramasser la moitié des objets cachés, comptez donc maximum 5 heures pour atteindre les 100%.
Et c'est dommage, car Chibig livre là une aventure plus intéressante et finie que celles proposées par le passé, même si elle est loin d'être parfaite. L'histoire est ici légère et survole des sujets intéressants, comme le partage, l'importance de la communication et la transmission du savoir. Chaque colis apporté par Mika à un habitant permet d'en apprendre plus sur lui et ses proches. Par exemple, c'est par ce biais qu'un pêcheur va comprendre à quel point son père est important pour lui, ou encore qu'une mère va découvrir que son fils a d'autres ambitions que de reprendre la ferme familiale.
Witch Prime
Encore une fois, tout ceci reste léger (ne vous attendez pas à des envolées philosophiques) et clairement destiné à un public plus jeune, ce qui n'est pas étonnant puisque ce titre se veut avant tout cosy. Ce qui est d'ailleurs renforcé par la direction artistique très caractéristique de chez Chibig, avec ses formes en rondeurs et ses couleurs chatoyantes. Visuellement, Mika and the Witch's Mountain est vraiment mignon, même si la réalisation laisse un peu plus à désirer quand on se penche dessus : mise en scène proche du néant, temps de chargement, musiques qui s'arrêtent d'un coup ou encore graphismes vraiment peu reluisants (en tout cas sur Switch).
Quant au gameplay, il se montre efficace bien que très limité puisqu'il repose entièrement sur les livraisons de Mika. La sorcière peut se balader à pied ou bien sur son balais pour aller plus vite, mais avec des contraintes. En effet, le balais ne peut pas voler n'importe où puisqu'il ne sait pas prendre de hauteur et ne fait au contraire qu'en perdre pour faire du rase-mottes : il faut alors prendre les courants d'air ascendants pour s'élever. Au fur et à mesure, les balais deviennent plus performants, avec par exemple un boost, et en explorant on parvient aussi à débloquer quelques raccourcis, même si l'île n'est pas bien grande.
À ce niveau-là, il n'y a rien à redire, si ce n'est peut-être une perspective qui n'est pas toujours top lorsque l'on veut rentrer dans un courant d'air. La maniabilité du balais est bonne et il est vraiment plaisant de se balader de la sorte, en cherchant des objets brillants (synonymes de quêtes annexes) ou encore en évitant des obstacles. Les colis sont en effet fragiles et il faut éviter de trop les malmener, voire d'éviter l'eau pour certains. Une fois de plus, il est dommage de voir que l'aventure s'arrête aussi vite, même si une durée de vie trop longue aurait rendu le jeu trop répétitif si aucune autre fonctionnalité de gameplay n'était rajoutée.
Avec son adorable direction artistique (compensant la réalisation pas toujours top), son côté cosy et son gameplay agréable à prendre en main mais limité, Mika and the Witch's Mountain se pose en tant que petite aventure plutôt réussie mais qui aurait pu faire mieux. Il est plaisant de voler aux quatre coins de l'île pour livrer des colis, même si hélas l'aventure ne dure qu'une petite poignée d'heures (5 heures grand max pour le 100%), sans rejouabilité, pour un prix de vente de 20€.
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.