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Battlefield Waltz est un tout nouvel otome en provenance d'Idea Factory et d'Otomate. En tout cas sur Nintendo Switch puisqu'il est à l'origine sorti sur PS Vita au Japon en... 2014, rien que ça. Un portage et une localisation qui auront donc pris plus de 10 ans, mais l'attente en valait-elle la peine ?
Test effectué à partir d'une version Nintendo Switch
Battelfield Waltz, c'est l'histoire de Lan – ou tout autre nom choisi par le joueur -, jeune femme dont la vie va basculer lorsque son village (appelé Auxerre, pour info, parce que why not) va tomber sous l'assaut d'une bourgade voisine. Son père, qui l'entraîne à manier l'épée depuis sa plus tendre enfance, y perd la vie, mais elle va heureusement réussir à sauver sa mère ainsi qu'une enfant qu'elle considère comme sa petite sœur. Le tout grâce à une épée maudite qui a décidé de la prendre comme hôte. Et puisque cette épée dispose d'un immense pouvoir, Lan va bien vite atterrir dans l'académie militaire Nirvana.
Nous sommes en guerre
Sur place, elle va faire connaissance avec une petite poignée d'étudiants et va devoir s'entraîner dur pour atteindre le niveau qui lui est demandé. Ce qui n'est pas si simple, l'esprit rattaché à l'épée n'étant pas spécialement coopératif et préférant passer tout son temps à dormir. Mais Lan n'a pas le choix, car même si la nation où se trouve l'école est en paix, les dangers ne sont jamais loin, que ce soit avec les autres royaumes ou encore avec des bandits et autres mercenaires sans scrupules.
Ça, c'est pour la route commune qui s'étale sur quelques six chapitres et qui se montre assez agréable à suivre, notamment grâce à la présence de personnages attachants. Car il n'y a pas que les love interests dans Battlefield Waltz, Lan se liant aussi d'amitié avec divers autres PNJ, que ce soit des étudiants de l'école ou des habitants de la ville voisine. Yuriana, par exemple, occupe parfaitement son rôle de meilleure amie, Ghido de gérant de taverne amical ou encore Xiaolei de vendeur d'armes mystérieux. On aurait toutefois apprécié d'avoir des antagonistes moins clichés.
Mais ce n'est pas là le cœur du jeu puisque qui dit otome dit avant tout petit harem d'hommes à draguer. Il y en a ici six, même s'ils ne sont pas tous disponibles au premier abord et qu'il faut terminer des routes pour les débloquer. Ce qui se fait de manière très simple grâce à la présence d'éléments visuels indiquant lorsqu'un choix effectué est le bon, mais également d'une timeline particulièrement permissive puisque permettant de rejouer une scène spécifique en sachant si c'est à cet endroit en particulier que le choix pris était le mauvais, sans avoir à tout refaire depuis ce point là.
This is Nirvana
Ainsi, si une route romantique termine sur une mauvaise fin à cause d'une seule erreur, il suffit de trouver l'endroit sur la timeline où changer ça, de faire l'autre choix puis de retourner au dernier chapitre pour profiter de la bonne fin. De quoi rendre le 100% bien plus simple et rapide que dans d'autres otomes, ce qui est une bonne nouvelle puisque chaque bonne fin vient s'ajouter dans les menus aux Ancient Memories qui débloquent la route finale. Ce système permet aussi de profiter plus facilement des passages permettant de se déplacer plus ou moins librement dans l'académie et en ville afin de discuter avec les personnes s'y trouvant, même si ces moments sont relativement limités.
Revenons plutôt au point central d'un otome : les love interests. Comme dit précédemment, il y en a ici six, ce qui commence à faire pas mal. Forcément, avec autant d'histoires, les scénarios ne se valent pas tous, le rythme n'est pas toujours maîtrisé et certains sont plus intéressants à suivre que d'autre. Idem pour les personnalités de ces hommes qui se montrent assez clichés (le dragueur, le taiseux, etc). Cela ne veut évidemment pas dire qu'ils ne sont pas réussis puisque leurs personnalités sont assez attachantes et que leurs backstories sont souvent intéressantes, mais l'intérêt envers l'un ou l'autre dépend grandement de l'intérêt personnel du joueur pour l'un ou l'autre de ces clichés. On apprécie tout de même leur belle évolution au fil de leurs histoires, tout comme celle de Lan, héroïne qui apprend à s'affirmer dans un monde clairement pas destiné aux femmes. Le ratio romance / histoire fil rouge est par ailleurs bien équilibré.
Un peu plus haut, on évoquait les Ancient Memories se débloquant lorsque toutes les bonnes fins ont été jouées. Mais ce n'est pas tout puisque chaque fin (tout court) débloque aussi une sorte de monnaie à ensuite utiliser dans un magasin pour s'offrir différentes petites choses, comme de courtes histoires ou des artworks. Des artworks qui sont d'ailleurs vraiment jolis et particulièrement nombreux durant l'aventure, Battlefield Waltz se montrant très généreux à ce sujet. Évidemment, les doublages japonais sont comme toujours impeccables (hélas, il n'y en a pas pour Lan) et les textes sont uniquement disponibles en anglais (avec quelques coquilles).
Avec ses six love interests, Battlefield Waltz en a peut-être fait un peu trop mais le résultat reste tout de même réussi. La route commune est intéressante, les personnages (bien que clichés) sont plutôt bien écrits et évoluent de manière naturelle, et les routes romantiques sont prenantes avec un bon équilibre entre amour et histoire fil rouge, même si le rythme n'est pas toujours maîtrisé. Qui plus est, les artworks sont jolis et nombreux et le système de timeline est hyper permissif, permettant d'atteindre facilement le 100%.
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.