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Test :
Fantasy Life i : La Voleuse de Temps - Nintendo Switch
Level-5 est de retour avec sa série Fantasy Life, originellement lancée en 2012 (au Japon) sur Nintendo 3DS. Fantasy Life i : La Voleuse de Temps sort de son côté sur Nintendo Switch (et Switch 2), alors autant dire que l'écart est grand. Mais l'aventure est-elle toujours aussi cosy et addictive ?
Test effectué à partir d'une version Nintendo Switch
Une fois la création de personnage passée, les joueurs embarquent à bord d'un bateau en compagnie d'une poignée de PNJ, dont le scientifique Édouard, son oiseau Merlebleu et le squelette d'un dragon. À priori, ce dernier est mort depuis longtemps, mais il va bel et bien se réveiller lorsque l'un de ses congénères va débarquer des cieux pour attaquer tout ce petit monde. Résultat : le héros, Édouard, Merlebleu et le dragon sont envoyés dans un autre monde. La bonne nouvelle, c'est que l'oiseau est désormais capable de parler. Les mauvaises, car il y en a deux, c'est que le scientifique a disparu et que le dragon a besoin d'un petit remontant.
Welcome to my life
Ce nouveau Fantasy Life repose sur le même principe de base que son prédécesseur, à savoir la présence de plusieurs jobs à occuper pour profiter de leurs points forts et faibles. Le tout se fait ici à la guilde des carrières et se divise en trois catégories : le combat, la récolte et la création. Les combattants comprennent notamment les mercenaires et les archers, les boulots dédiés à la récolte se concentrent sur les différentes ressources et les créateurs peuvent par exemple prendre la forme de cuisiniers ou tailleurs.
Si, au départ, il est simplement demandé de prendre un seul job pour appréhender correctement le gameplay, il devient vite possible de les accumuler, ce qui représente d'ailleurs tout l'intérêt de l'aventure tant il y a de choses à faire et à voir. D'autant plus que passer d'un job à l'autre se fait à la volée et qu'un bouton permet de profiter sans prise de tête du meilleur équipement possible. RPG oblige, les niveaux s'accumulent peu à peu et s'accompagnent d'un arbre de compétences. Très classique mais toujours efficace.
Tous ces jobs ont par ailleurs un point en commun, à savoir leur prise en main extrêmement simple, rendant l'aventure très accessible au plus grand nombre, d'autant plus que les tutoriels sont également très nombreux. Les parents seront d'ailleurs (sans doute) ravis d'apprendre que de la coopération en local est disponible, leur permettant d'en profiter avec leur rejeton. Le second joueur incarne ici l'oiseau Merlebleu, qui dispose d'une petite palette d'actions, même si le tout reste assez limité. Le multijoueur jusqu'à quatre se montre plus intéressant, avec des objectifs à remplir ou des ressources à échanger, par exemple.
Dès qu'il débloque de nouveaux jobs, le joueur se rend compte de la quantité de contenu qui l'attend et qui l'occupera sans aucun doute pendant des dizaines d'heures. Mais ce n'est bien sûr pas tout puisque Fantasy Life i : La Voleuse de Temps repose aussi sur de l'exploration d'un vaste monde ou encore des donjons à terminer et bien sûr une histoire – peu intéressante et très prévisible toutefois. Et là encore, il y a largement de quoi faire avec deux époques temporelles différentes renfermant leurs spécificités.
How to train your dragon
Ainsi, le passé demande de visiter plusieurs villages, de compléter des quêtes ou encore de se lancer dans des donjons. Et puisque le tout met à profit les différents jobs disponibles, donc les différentes formes de gameplay disponibles, la progression reste très addictive sur le long terme. Bien sûr, les éléments moins intéressants des RPG sont aussi présents, avec certaines quêtes FedEX ou encore des allers-retours lassants à faire, surtout sur le début. Les combats souffrent aussi de quelques défauts, comme par exemple des ennemis qui retournent rapidement à leur point de spawn si le joueur s'éloigne trop et qui donc regagnent toute leur vie, même si l'arrivée au fur et à mesure de compagnons de voyage vient atténuer ces soucis. Et puisqu'ils aident aussi globalement durant l'exploration, la création (et la gestion) de l'équipe se montre tout aussi intéressante que le reste.
En dehors du passé, Fantasy Life i : La Voleuse de Temps propose de passer un bon moment dans le présent en créant un village. Là encore, les joueurs ne verront pas le temps filer tant il y a de choses à faire, que ce soit concernant la personnalisation des lieux ou de leur maison. Car que serait une simulation sans la traditionnelle habitation à décorer ? Mais là encore, il y a bien plus de choses à découvrir, l'idée étant d'aider les locaux via une sorte de quête fil rouge. Bref, de quoi passer des heures et des heures à enchaîner les surprises et à se retrouver enseveli sous une tonne de choses amusantes à faire.
Visuellement, ce titre se montre tout aussi charmant et enfantin que son aîné, avec des décors tout en rondeurs et de jolies couleurs. Nous n'avons durant notre test pas rencontré de soucis de framerate et autres bugs, même si on peut regretter une caméra capricieuse à de rares moments et des temps de chargement présents un peu partout durant l'aventure. Sans oublier celui, excessivement long, qui se déclenche lorsque l'on lance le jeu. L'ambiance sonore se place pour sa part dans la lignée de la direction artistique, à savoir mignonne et légère, et la traduction française est de qualité. Bref, rien à redire à ce niveau.
Fantasy Life i : La Voleuse de Temps se pose comme un RPG particulièrement réussi et addictif, avec une grosse quantité de contenu varié, une aventure prenante, une grande liberté et une réalisation globalement solide. On regrette les temps de chargement omniprésents et l'histoire peu intéressante, mais pour tout le reste cette suite améliore toutes les bases posées par l'épisode précédent tout en apportant encore plus de profondeur à l'expérience.
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.