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Si vous avez grandi dans les années 90, vous avez forcément eu à un moment – ou en tout cas connu – des Tamagotchis, ces petits appareils à glisser dans les poches des enfants et contenant des animaux virtuels à cajoler. Si le soufflet est depuis retombé, Bandai Namco tente encore et toujours de le faire revenir avec Tamagotchi Plaza, nouvel épisode de la série Tamagotchi Connection : Corner Shop, disponible sur les deux Nintendo Switch.
Test effectué à partir d'une version Nintendo Switch 2
Dans Tamagotchi Plaza, le joueur débarque dans une ville remplie de ces créatures étranges et se voit donner une mission : améliorer au mieux les lieux pour remporter le Tamagotchi Fest. Une mission de longue haleine demandant de faire tourner les différentes boutiques pour les améliorer et leur faire passer des paliers prenant la forme d'étoiles. L'argent engrangé est pour sa part à ensuite réinvestir dans les infrastructures rendant la ville plus attractive, par exemple en construisant des parcs. Simple et efficace, n'est-ce pas ?
Hé bien non, pas n'est-ce pas, car si sur le papier l'idée est intéressante – même si clairement pas inédite -, elle est vraiment très mal exécutée, et ce de plusieurs manières. Pour améliorer les boutiques, il faut évidemment servir des clients, ce qui prend la forme de mini-jeux. Il y a une grosse dizaine de magasins en tout (un peu plus sur Switch 2), tous ayant leur propre mini-jeu, mais hélas quantité ne rime pas là avec qualité. Certains sont certes amusants pendant quelques minutes mais c'est tout, tandis que d'autres ne le sont jamais.
Par exemple, les battles de rap reposant sur un système très classique de jeu de rythme ou les soins dentaires demandant d'effectuer différentes actions dans la bouche des patients sont plutôt sympas, tandis que d'autres n'ont absolument aucun intérêt, comme celui de la boutique de vélos qui demande essentiellement de choisir des accessoires en fonction de la demande du client. Idem pour la boutique de vêtements ou encore la salle de sport, où il faut simplement taper en continu sur un bouton.
Hello la tchim
Comme si ça ne suffisait pas, aucun tutoriel n'est présent, il faut donc tâtonner pour comprendre comment fonctionne chaque mini-jeu. Ce n'est pas bien grave pour la plupart puisque le gameplay est assez évident, mais sur d'autres c'est déjà plus vague, comme chez l'opticien. Le pire reste sans doute la boutique de comics où les clients demandent des dessins de Tamagotchis spécifiques en donnant leurs noms... et c'est tout. Sachant qu'il y a une centaine de créatures en jeu, impossible donc de toutes les connaître, sauf pour les gros fans hardcore (et encore). Résultat, il faut souvent y aller au pif en espérant ravir le client. Au moins, l'échec n'est pas vraiment pénalisant.
L'intégralité de l'aventure repose sur ce concept de mini-jeux à découvrir en solo ou parfois en coop' pour améliorer peu à peu tout ce beau monde. Mais là encore, la mise en place est bancale au vu de la lenteur de progression et du peu d'argent reçu pour chaque client (au vu du prix des améliorations). Résultat, il va falloir grinder pour aller au bout de l'histoire, ce qui n'est jamais vraiment intéressant, à fortiori quand les mini-jeux sont aussi nuls (n'ayons pas peur des mots). Et si certains peuvent arguer que c'est un jeu pour enfants, on leur répondra que les gosses méritent quand même vachement mieux que ça.
En revanche, il n'y a pas grand-chose à redire concernant la réalisation de ce Tamagotchi Plaza, si l'on met de côté les bruitages yaourts franchement agaçants. Visuellement, c'est plutôt joli, coloré et cosy, même si hélas le tout manque cruellement de vie. Nous n'avons rencontré aucun problème particulier ou ralentissement, mais précisons que nous avons testé la version Nintendo Switch 2 du jeu. Version qui dispose d'ailleurs d'une poignée de mini-jeux en plus et mettant notamment le mode souris des Joy-Con à l'honneur.
Malheureusement, il n'y a pas grand-chose à sauver dans ce Tamagotchi Plaza - surtout au vu des 40 euros demandés -, si ce n'est ses graphismes et un ou deux mini-jeux amusants deux minutes. Tous les autres sont inintéressants, voire peu compréhensibles (et sans tuto), et l'aventure devient vite répétitive et basée sur le grind. Il y a clairement mieux à proposer aux enfants, le public ciblé, sur Nintendo Switch.
Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.