Si le jeu ne met nullement Mario en action, même pas une apparition furtive, Wario reste son ennemi juré, il ne pouvait en être autrement que de les opposer, une fois de plus, dans une petite introduction. Concernant ce titre, il mettra notre anti-héros préféré au service du bien. Non vous ne rêvez pas, ce n’est pas une vieille blague de ma part, c’est la pure vérité (à quatre roues). Ses services seront loués (relativement cher même) par les Merlufes pour retrouver la reine Mérelda qui a été enlevée par le vilain Shake, roi autoproclamé de la dimension shake après l’enlèvement de la reine.
Il était une fois au pays de Candy…
A défaut de Candy, que nous préfèrerons tous dans les clips de 50 Cents que dans sa version animée qui a traumatisé notre enfance, c’est une petite princesse que nous allons chercher à sauver, et pour ce faire, direction une bonne vingtaine de niveaux tous différents, tous faisant partie de tableaux distincts. Chaque tableau regroupe 5 ou 6 niveaux (si le boss est compris dedans). La base est simple, aller d’un point A à un point B d’une façon ou d’une autre pour libérer un Merlufe qui a été emprisonné par le grand méchant et, une fois cette délivrance effectuée, faire machine arrière le plus rapidement possible de façon à ne pas dépasser le temps qui vous est accordé ou, pour les plus hardcore gamers, arriver à battre le chrono « record » du niveau. Celui-ci, ainsi que plusieurs autres types d’objectifs, vous permettront d’inscrire votre nom dans la liste des records et de débloquer quelques objets bonus pour votre collection.
Oui, en plus de collecter, ramasser, voler, et autres verbes du premier groupe qui décrivent la façon dont vous vous remplissez les poches de pièces d’or, vous aurez pour mission de trouver les 3 coffres qui se trouvent dans chaque niveau afin d’en débloquer le contenu et d’agrandir votre collection d’objets divers et variés. Plus ou moins utile, ce petit enjeu est fait pour les deuxièmes ou troisièmes passages sur les niveaux, lorsque vous commencez à bien connaître chaque recoin et que vous pouvez l’explorer sans vous prendre la tête à cause du temps. Tous ces passages vous permettent également d’admirer l’animation de Wario, ce petit gros qui se démène pour une cause dont il se fout royalement, mais qui le fait tellement bien que nous ne pouvons que reconnaître la performance des développeurs en termes d’animation. Il saute, il rebondit, il tape un peu partout pour débloquer différents passages, un grand panel de mouvements que nous découvrons au fur et à mesure… du premier niveau, qui fait office de tutoriel. Tout ceci... ne nous amène pas au chapitre suivant, mais j’avais tout de même envie d’en parler.
Mais où est… mon chronomètre ?!
Je sais que vous avez tous pensé à Charly, notre cher ami qui aime se cacher un peu partout à travers le monde, mais aujourd’hui, nous nous foutons somptueusement de sa vieille gueule de hippie mal fringué car nous sommes sur un sujet qui est tout autre. Concernant, donc, les autres types d’objectifs que vous pourrez rencontrer, il faut savoir que chaque niveau dispose des siens. Un niveau qui vous mettra dans la peau d’un équilibriste russe vous demandera, par exemple, de ne briser aucun des engins qui vous permettent d’avancer sur un fil (ouais, sans ce bidule vous / Wario êtes trop lourd et empâté pour marcher sur ces bouts de ficelle). Un autre, qui vous mettra aux commandes d’un sous-marin, nécessitera de ne pas vous faire toucher, et donc de ne pas perdre de vie, durant tout le niveau. Et ainsi de suite avec toute une ribambelle d’expériences toutes plus originales les unes que les autres.Ca fait du bien par où ça passe tout ça, parce qu’en ces périodes de sorties abusives de titres à la base prémâchée et à l’univers façonné à la hache de guerre, un peu d’originalité ne fait pas de mal. Enfin, je suis un peu mauvaise langue ici car question jeux originaux, nous avons été servis cette année tout de même. Cependant, le fait d’avoir reçu plus de jeux dits « originaux » n’a, semblerait-il, pas fait évoluer les mentalités pour autant et, au contraire justement, les a ancrées un peu plus dans leur envie de bouffer de la suite à palétade et de s’en mettre plein la tronche à coup de scénarios écrits sur le papier toilettes des chiottes de Chez Gino (désolé coco) !
Bon, par quoi on va finir maintenant ?
C’est une bonne question, et j’ai bien envie de répondre, par ce qu’il reste. « Ouais, je sais j’suis trop fort, mais ça, on s’en fout autant que de Charly donc j’abrège ». Nous vous avons parlé des bonus, histoire de vous donner une petite idée, sachez qu’il n’y a pas moins de 99 trésors à trouver ainsi que 40 morceaux à débloquer. Ces derniers sont, comme ceux que vous pouvez récupérer au cours des combats de
Smash Bros. Brawl, la B.O du jeu qui se dévoile à vous au fur et à mesure que vous avancez. Ce genre de petit plus est toujours agréable pour les joueurs qui font attention à tous les aspects des jeux, que ce soit le gameplay, l’environnement ou bien le background sonore. Cela permet de vous remettre en tête des moments que vous avez passés sur tel ou tel niveau, avec telle ou telle action et autres machins tout aussi chouettes. Que du bon quoi.Pour terminer cet article, après vous avoir parlé du principe, du contenu, de l’avancement, et quantité d’autres bêtises, j’ai envie d’aborder un point qui s’accorde à la perfection avec ce paragraphe, à savoir les boss de fin de niveau. Et ouais, fin d’article, fin de niveau, la différence est infime, mais nous ne vous imposerons pas de terribles énigmes en guise de conclusion. Pour ceux qui ornent la fin des niveaux de
Wario Land : The Shake Dimension, il vous faudra trouver leur point faible et la façon de les atteindre. Plus vous progressez, plus c’est dur, c’est normal mais c’est tellement bon, toujours dans des teintes très colorées, avec une atmosphère enjouée qui règne en maîtresse des lieux, c’est à chaque fois un véritable plaisir que de découvrir ce qui nous attend. Principalement axé sur le côté mécanique, ils vous donneront de plus en plus de fil à retordre au fur et à mesure de votre évolution. Vous me direz, c’est tout à fait normal, mais c’est tout de même bon de le préciser. Ce
Wario Land est bien ficelé !