À la Gamescom, nous avons effectivement pu prendre en main
Retour vers le Passé, prévu pour le 11 novembre, histoire de fêter l'Armistice en toute joyeuseté. Accompagné de Lionel Hiller, chef manager en charge du projet, et d'Antoine Henry, game designer présent sur la licence depuis son deuxième épisode, nous avons joué une bonne demi-heure à ce party-game déjanté qui a demandé 2 ans de développement, au lieu d'un seul pour les autres épisodes. Et autant le dire : ça se sent.
Un bon travail de réflexion a été mené pour gommer la masse de défauts malgré lesquels on pouvait apprécier la série. Le but est d'avoir un plaisir immédiat avec ses amis. Pour cette raison, la totalité des mini-jeux est accessible dès la première utilisation, le contenu déblocable se concentrant sur les costumes, très nombreux. Les joueurs commencent par se promener dans un musée, étape au cours de laquelle ils apprennent intuitivement les commandes en faisant les imbéciles. On peut, par exemple, se mettre des coups, se grimper dessus (le joueur du dessous peut alors jeter au loin son assaillant), ou lâcher des "
BWAAAAAAAH" dans tous les sens, que l'on peut — cerise sur le gâteau — moduler en inclinant sa Wiimote. Toutes ces commandes se retrouvent en fait dans les mini-jeux qui suivront, et on nous épargne ainsi ces insupportables écrans d'explications qui précédaient ceux des premiers épisodes.
Ce système intuitif, en revanche, implique qu'il y ait moins de commandes différentes. En fait, les jeux sont regroupés selon leur gameplay dans des salles du musée, laissant libres les joueurs de choisir à quel type de jeu ils veulent s'essayer. Ça peut paraître évident, mais ce n'était pas toujours le cas avant. On retrouve donc 5 familles de gameplay, dont le traditionnel tir, accompagné de jeux de rebond (les lapins sont balancés dans tous les sens), de vol (les lapins sont ailés et motorisés, et Wiimote et Nunchuk contrôlent chacun une aile), et un mode de jeu par équipes de deux, les équipiers étant reliés par un rouleau de PQ. Oui, on aime l'humour fin chez
Ubisoft. Quoi qu'il en soit, ce dernier mode est celui qui promet le plus d'ambiance, avec son mélange de compétition et de coopération. Côté jeu musical, car c'est la tradition chez les lapins, il utilise le système décrit plus haut, avec la difficulté de suivre une partition qui défile verticalement. On trouve aussi bien des morceaux de classique du type
Le Beau Danube Bleu, que des titres un peu plus complexes (on parle ici de la partition dans le jeu) comme
Le lion est mort ce soir.