Comme chaque année, le millésime
Budokai arrive dans les bacs vers la Toussaint, histoire de combler l’appétit plus qu’illimité des fans comme je le suis. Du coup, encore une fois, voici une preview trop pas objective du jeu de baston de
Spike. Non, promis, cette année, je ne vais m’en tenir qu’aux informations, et je ne jouerais pas au fanboy. Mais quand même… p’tain ça roxx de trop ce jeu. Hum, pardon.
On prend les même…
Si vous ne l’aviez pas encore remarqué, je vous livre le secret : chaque année, le nouveau
Budokai est le même qu’avant, mais avec plus de personnages, histoire de trouver un moyen de le faire acheter.
Atari aurait pu mettre les 300 personnages de DB/Z/GT dès le début dans
Budokai 1, mais non ! C’est plus cool de décliner ça sur 5 opus et d’en ajouter une 20ne à chaque fois. Du coup, cette année, on reprend
Budokai Tenkaichi, on ajoute deux trois nouveautés demandées depuis 3 ans par les joueurs, et une 20ne de personnages, et hop, on mélange. Shake it shake it baby. On verse : pouf,
Budokai Tenkaichi, avec un 2, pour montrer que c’est une suite logique.
Sparking Neo dans la langue d’Akira Toriyama, ce qui veut dire « le nouveau » (ou « l’élu » pour les fanboys d’un autre univers, celui avec des lunettes noires et des lettres vertes, mais c’est une autre histoire). On peut donc penser à un truc tout neuf, tout nouveau ? Oui, un peu. Pas complètement, mais c’est le but. Selon les joueurs, le niveau de gameplay et de graphismes de
Budokai Tenkaichi premier du nom ne peut être amélioré, tout simplement parce que pour un jeu de baston, il a été très loin dans la perfection. Alors, il ne reste qu’à agrémenter les niveaux, les coups spéciaux, les effets d’énergie, rajouter des personnages et le tour est joué. C’est donc ce que nous propose
Spike le 27 octobre 2006 sur PS2 et en Mars 2007 sur Wii.
Le gros, la casquette et la blatte
Leurs vrais noms : Janempa, C13 et Hildegarne. Les trois principaux personnages présentés dans les artworks, étant donné que ce sont les nouveautés. On retrouve donc la forme non transformée de Janemba, une grosse boule jaune qui peut se téléporter et créer plein de mini-moi, mais également le cyborg C13 et le vilain pas beau Hildegarne. Qui dit Hildegarne dit Tapion, un autre nouveau. Accompagné de Metal Cooler de Thalès, le frère de Goku, nous voilà à 6 nouveautés sûres. Mais on peut s’attendre à voir les amis de Thalès, pour les besoins du scénario : Zangya, Sauzer. Ainsi que des personnages de GT : Baby Oozaru, Pan, Paikhuan. Au total, on se retrouvera avec 130 personnages (On note que des images semblent montrer Kiwi, Slugh, Yajirobé, Grand père Sangohan, Garlic, ainsi que le retour de Kaioshin et de Uub), soit une trentaine de plus que le précédent opus, transformations comprises. Et justement, cette fois, on pourra se transformer pendant les combats.
Atari a écouté les attentes des joueurs, et a remis les bonnes choses de
Budokai 3 avec la réalisation d’un
Budokai Tenkaichi.
Budokai Tenkaichi 2 s’annonce déjà comme le must enfin parfait de la série des jeux de baston sur DBZ.
Budokai Tenkaichi, en mieux
Bref, comme dit au dessus, tous les éléments de
Budokai Tenkaichi qui ont été encensés reviennent, et les éléments qui ont été critiqués disparaissent, au profit de ce qui se faisait avant. Des personnages aimés se retrouvent réintégrés, la possibilité de se transformer (et ceci affecte les capacités des personnages) est remise. Dans ce qui n’a pas bougé : les arènes sont toujours explorables, mais beaucoup plus larges cette fois, ce qui permet de se cacher, de faire des sprints, d’envoyer valser les ennemis. On note également 16 environnements de combat, dont 11 venant du dernier opus, 3 de
Budokai 3 et deux niveaux inédits. Tous détériorables (rochers en vrac, maisons qui s’écroulent) et quelques uns entièrement destructibles avec des boules d’énergie monstrueuses. Les vidéos montrent des arènes qui ont doublés de volume et des enchaînements au combat encore plus furieux. Les déplacements des personnages sont libres, ce qui inclus la possibilité de s’envoler et de bouger dans tout l’espace de l’écran, en 3D. La version Wii, quant à elle, captera les mouvements de la wiimote pour un contrôle total, bien que perfectible selon les tests effectués sur les stands de l’E3. En tout cas, la wiimote demandera de mimer le geste de la technique utilisé pour lancer l’attaque, et ça risque d’en énerver plus d’un. Note sur les techniques : les personnages auront désormais 5 attaques spéciales (deux de plus qu’avant).
Univers du jeu
Enfin, l’univers regroupera à nouveau Dragon Ball (celui avec le petit Goku et sa queue de singe, le paradis pour les nostalgiques des années 80), Dragon Ball Z (avec les fous en cheveux jaunes) et Dragon Ball GT (la honte !), plus les films et OAV de la série. Tout ceci, à nouveau, sera intégré sous forme de scénario mettant en scène tous les combats possibles de la série. Neuf modes de jeux solo et online seront disponibles, dont un mode multijoueur à deux contre un / deux contre deux. Le mode RPG (« Aventure du dragon ») reprend le précédent opus, tout en prenant un aspect plus RPG, à la
Budokai 3. La possibilité de voyager à travers le monde permettra d’affronter différents ennemis et de choisir entre plusieurs combats. Le jeu commencera à l’affrontement Yamcha VS Goku dans le désert (DB) et finira à Li Shenron VS Gogeta 4 (DBGT). A nouveau, un mode de combat contre 100 guerriers sera disponible, sorte de survival nommé « Bataille Finale », ainsi qu’un tournoi des arts martiaux et un mode entraînement. Bref, du lourd, du très lourd. On se demande même comment ça tiendra sur une galette DVD. Et on se demande aussi comment
Atari fera vendre le prochain opus, si prochain il y a, tellement le jeu est blindé de références à la série. Le futur ? Des vidéos de la série à la place des cinématiques ? L’arrivé de personnages comme Pilaf, Oolon, Plume et Maître Karine ? Ou alors des combats qui durent aussi longtemps que dans l’anime : 3 épisodes pour réussir à faire saigner Vegeta ? J’ai vraiment peur...