Sorti il y a à peine quelques mois,
Rayman Origins avait connu des débuts difficiles malgré l'unanimité de la presse à son sujet. Mais il avait fini par trouver son public, notamment grâce à sa simplicité d'accès, son ingéniosité dans ses mécanismes de jeu, sa patte graphique superbe et son ambiance musicale unique. Ouais, ça en fait des qualités.
Rayman Legends suit une direction artistique assez similaire avec son esprit cartoonesque, mais tire un peu plus vers la 3D que vers la 2D qui caractérisait
Origins.
Nous avons pu essayer le mode 2 joueurs simultanés, l'un à la mablette et l'autre à la manette. Mention spéciale d'ailleurs à la nouvelle tablette de
Nintendo qui a maintenant une tenue en main vraiment très ergonomique et agréable. Le possesseur de la manette doit regarder la télévision pour jouer alors que celui à la mablette aura les yeux rivés sur son écran perso. Le premier utilise Rayman, le second un petit personnage vert nomme Murphy pouvant interagir avec la plupart des éléments du décor. Le joueur à la manette fera donc plutôt dans la plate-forme, alors que son collègue donnera dans l'exploration. L'intérêt est parfois simple, comme faire sortir des bonus de sous terre ou couper des lianes pour faire descendre d'autres plate-formes, parfois plus compliqué comme nous allons l'évoquer. Après seulement quelques minutes de jeu, on réalise très vite l'étendue des possibilités de gameplay que la mablette va apporter.

Par exemple, la mablette va favoriser la communication entre les joueurs. Sur une phase de sauts de plate-formes en plate-formes, l'un fera apparaitre les supports sur lesquels sauter afin que Rayman puisse s'y rendre. Parfois, certains pièges n'apparaissent que sur l'écran de la mablette, et ce sera donc à son utilisateur d'indiquer à Rayman quelles plate-formes sont accessibles et lesquelles sont mortelles. Sur un autre tableau, Rayman entrait dans un labyrinthe avec des pics partout, vous savez, un de ceux que l'ont tient entre deux mains pour faire rouler une boule et réussir à arriver jusqu'au centre. Rayman a bien sûr le rôle de cette boule, et il faut réussir à lui faire traverser le tableau sans qu'il ne se fasse toucher par les pics acérés. Cette épreuve demande de l'adresse à la mablette, mais aussi de la coordination entre les deux joueurs.

Et puis l'on retrouve les courses folles qui mettaient à l'épreuve réflexes et rapidité d'exécution dans le premier épisode. Celles-ci demandent de la réactivité aux deux joueurs à la fois, l'un pour taper en rythme afin de déblayer le chemin à l'autre qui devait sauter et courir à travers la route que lui dégageait le possesseur de la mablette. Cette partie a eu le mérite de nous montrer que
Rayman Legends serait très probablement aussi exigeant que son prédécesseur puisqu'il ne laissait pas la place à la moindre petite bévue. Le tout est servi par une ambiance musicale signée une fois encore Christophe Héral, mais sachez tout de même qu'elle nous est apparue comme, et c'est pourtant très difficile à concevoir, encore bien meilleure que dans
Rayman Origins. Ce rock cartoonesque qui couvrait les épreuves de courses était absolument jouissif.