Pour le bien de cet aperçu, nous avons pu parcourir une poignée de niveaux en compagnie de la jolie sorcière. Sorcière qui, cela n'a échappé à personne, est passée chez le coiffeur entre temps. Finie donc la longue queue de cheval, place à des cheveux courts qui lui siéent à merveille.
Bayonetta 2 débute pendant la période de Noël. La demoiselle effectue tranquillement ses achats lorsqu'une patrouille d'avions de chasse passe à l'attaque. Après avoir décimé les quelques anges liés à ce problème, la sorcière va perdre le contrôle de l'une de ses invocations : invocation qui, en prenant sa liberté, va embarquer l'âme de Jeanne en Enfer. La sorcière de l'Umbra va donc se lancer dans une quête visant à sauver son amie. Divers personnages présents dans le premier épisode sont de retour, aux côtés de petits nouveaux, et le bar des Portes de l'Enfer est également de la partie, permettant donc au joueur d'acheter sucettes, armes et autres attaques inédites. Le scénario a pour sa part droit à de nombreuses cinématiques – ou plus exactement de nombreux plans fixes – ainsi que des dialogues en pagaille, regorgeant bien souvent de situations loufoques et humoristiques. Mais bien entendu, l'intérêt d'un beat'em all réside dans ses combats.
Hocus Pocus
De ce côté-là, les fans de la sorcière ne seront pas déçus tant l'action est prédominante dans ce
Bayonetta 2. Il est bien rare de faire trois pas sans tomber sur une nouvelle zone de combat et les affrontements sont nerveux et dynamiques. Les combos s'enchaînent à une rapidité folle et le fan du genre prend immédiatement son pied (ou du moins une fois qu'il maîtrise le timing parfait pour l'esquive). Mais le must reste tout de même les affrontements contre les boss. C'est bien simple : on a l'impression d'être devant un blockbuster hollywoodien à base d'explosions dans tous les sens et de monstres gigantesques à battre de bien des manières différentes (dans les airs, au milieu d'une course poursuite, etc). Pour l'aider, Bayonetta est accompagnée de toutes sortes d'armes différentes. Elle commence ainsi avec « l'Amour est Bleu », qui sont en fait des pistolets, mais en débloque rapidement d'autres : les épées « Rakshasa », Ondine, etc. Il est même possible, en échange d'une somme suffisante d'argent, d'acheter des parfums spécifiques à chaque arme, permettant de changer de vêtements... Histoire que la sorcière soit plus ou moins vêtue. Car oui, le côté tendancieux est toujours de la partie, avec des poses plus que suggestives, des petits couinements, des passages de langue sur les lèvres et autre tenues plus que légères lors des invocations.
Notons également que des trophées sont de la partie et qu'un mode multijoueurs en ligne fait son apparition, une évolution par rapport au premier opus qui proposait simplement de montrer son score au reste du monde en exhibant avec fierté ses médailles et autres statues. Il faudra évidemment attendre la sortie officielle du jeu pour s'y essayer, les serveurs étant quelque peu vides à l'heure actuelle.
Nintendo oblige, quelques costumes inédits sont de la partie : Link, Samus, Peach... Beaucoup de têtes connues de la firme sont ici « présentes » en bonus. Enfin, les plus belliqueux se feront une joie de filer dans des arènes de combats spécifiques pour remporter des items et bonus bienvenus, à condition d'éliminer tous les ennemis pendant le temps imparti. Terminons sur l'aspect réalisation de ce
Bayonetta 2. Les graphismes sont très jolis, autant en cinématiques qu'ingame, même si l'on ne peut s'empêcher de se dire que des efforts auraient pu être faits pour certains éléments, notamment les cheveux des personnages (franchement moches) ou certaines textures un peu fades. Mais c'est vraiment pour chipoter, car au moins le titre a le mérite d'être fluide à tous moments et la bande-son est pour sa part très réussie.