Entre un
Call of Duty et un
Fifa, nous avons donc droit maintenant à un
Just Dance annuel. Le jeu prend d’ailleurs ce rôle très aux sérieux puisque maintenant, c’est
Just Dance 2014 (et pas Just Dance 5). Et comme tous ces jeux annuels, la première question qui nous vient à l’esprit c’est : quoi de neuf cette année ? La « grosse nouveauté » de cette mouture est le mode World Dancefloor qui n’est autre qu’un monde multijoueur en ligne. Force est de constater que si l’ajout est sympathique, c’est loin de chambouler la formule. Grosso modo, vous vous retrouvez avec 8 autres joueurs dans le monde à danser sur la même chanson. Pendant le morceau, vous voyez le classement que vous retrouvez à la fin pour voir votre niveau sur des leaderboards mondiaux. Il arrive qu’une fois de temps en temps, on vous demande de choisir la chanson ou de choisir une équipe (du genre vieux contre jeunes) mais pas de quoi rendre le mode indispensable. Pour le reste, on retrouve les mécaniques bien connues du jeu. On se retrouve donc à faire la compétition avec des gens qu’on ne voit pas danser et qui ne nous voient pas danser et ce n’est pas drôle vu qu’on ne peut pas se moquer d’eux (et eux de nous). Bref, le fun du jeu disparaît. C’est donc réservé aux fanas de danse qui veulent se le péter avec leur score (et a priori, il y en a).
Just Shake
Pour le reste, c’est du
Just Dance dans la plus pure tradition. C’est donc du tout bon puisque Ubisoft maitrise sa formule. La reconnaissance de mouvement est toujours assez généreuse : il suffit parfois de juste secouer sa manette pour avoir un perfect. C’est surement pour permettre à tout le monde de scorer un peu et de s’amuser. Car c’est le principal intérêt du jeu : danser avec des amis pour se payer un franche tranche de rigolade vu que vous dansez avec la grâce d’un éléphant (non, cela ne sent pas le vécu…). Le potentiel fun vient surtout de la playlist qui propose plein de tubes actuels ou passés qui vous permettront de vous déhancher sur des rythmes endiablés. On retrouve donc l’inévitable Get Lucky de Daft Punk, le dernier tube de Lady Gaga, Applause, mais aussi I Will Survive de Gloria Gaynor ou Could You Be Loved de ce bon vieux Bob Marley. Cette année, nous avons même droit à Psy, pas Gangnam Style (pattoune est trop déçu) mais son Gentleman qui propose quand même une chorégraphie bien débile (si si, c’est le mot) qui promet quelques éclats de rire. On va pas réviser toute la playlist mais c’est du tout bon avec différent niveaux de complexité pour ce qui est des chorégraphies. Des chorégraphies qui sont toutes bien pensées pour être malgré tout accessibles et, on se répète mais c’est le mot clé, funs (mais on se demand ce qu’on fumé les concepteurs du jeu pour pondre un choré à base de zombie pour Gloria Gaynor. On regrettera en revanche que la navigation dans la playlist est toujours aussi laborieuse. Avec seulement 3 titres par écran, cela prend du temps pour arriver au bout de la playlist. Il serait de bon aloi de pouvoir proposer 6, voire 9 titres par écran. C’est d’ailleurs, le seul reproche que l’on peut faire aux menus qui sont fort jolis et bien organisés d’autre part.
Un pas de côté
Just Dance 2014, c’est aussi quelques à-côté. Bon, hormis le world dancefloor, ce sont des petits plus que l’on connaît bien. Mais, ils sont tellement efficaces pour varier les plaisirs que l’on ne va pas cracher dessus. Il y a donc une sorte de karaoké pour les consoles équipées d’un micro. Si vous chantez bien vous gagnerez du mojo pour débloquer des morceaux alternatifs. Pour tout vous dire, on n’a pas chanté et le jeu nous donnait quand même des mojos. On le soupçonne de capter la musique du jeu et de la considérer comme le chant des joueurs. Bref, c’est pas vraiment réussi. Pour ce qui est des danses alternatives qu’on débloque avec les mojos, en revanche, c’est du tout bon. Les différents modes (mashups, on stage, battle…) permettent des alternatives sympas et assez bonne pour l’ambiance en soirée (le mode battle est assez cool à ce niveau). Il y a même des chorégraphies avec des chaises mais on ne vous dira pas ce qu’on fait avec. Pour ce qui est de s’amuser, le jeu propose pour les consoles équipées de caméra, l’Autodance qui permet de se revoir danser. C’est purement gadget mais on peut revoir quelques moments épiques de sa danse.
On retrouve enfin le fameux Just Sweat. Ce n’est pas un gros mode du jeu mais si vous avez envie d’aborder la danse dans un angle sportif et régime, c’est du tout bon pour se défouler et perdre quelques kilos (même si on se demande comment le jeu fait pour calculer le nombre de KiloCalories qu’on brûle). C’est le mode pour se donner une bonne conscience en quelque sorte.