Votre robot se montre défaillant ? Il nécessite l'aide d'experts ? Pas de souci, la firme Tetrobot and Co. est là pour vous. Pour ce faire, les employés utilisent de minuscules robots, baptisés Psychobot, chargés de se rendre dans les entrailles mécaniques des Tetrobot pour les réparer de l'intérieur.
Tetrobot and Co. est en fait la suite de
Blocks That Matter : les fans du premier épisode retrouveront donc la jolie Maya, qui a eu une poussée de croissance entre temps, et pourront même en apprendre un peu plus sur Alexey et Markus. Mais ne vous y trompez pas, ce qui prime ici, c'est bel et bien les casse-têtes et non le scénario. Le titre se divise donc en plusieurs mondes, eux-même composés de différents niveaux. Le but est toujours le même, à savoir récolter des blocs dorés, trois par niveaux, histoire de pouvoir progresser. Quelques-uns diffèrent parfois, en proposant au joueur de simplement trouver une clé, là où d'autres niveaux font plutôt office de boss. Dans tous les cas, les méninges des joueurs sont mises à rude épreuve.
T'es OK, t'es bot, t'es in
Psychobot n'a pour s'aider que deux contrôles : se déplacer librement dans les niveaux grâce au stylet du GamePad, et aspirer / envoyer des blocs en face de lui. C'est avec ce concept simplissime que le joueur doit résoudre toutes les énigmes qui lui sont proposées, ces dernières devenant rapidement ardues pour les non-initiés au genre. Le twist vient en fait du lancé de blocs, puisqu'il est impossible de les placer où bon nous semble. Le robot les lance simplement devant lui, horizontalement : l'objet ne s'arrête pas avant de rencontrer un mur et, s'il n'y a rien en dessous de lui, il va irrémédiablement tomber sur le sol. La seule solution pour freiner sa course est qu'il rencontre un autre bloc de même genre puisqu'il va s'y coller automatiquement, sans se soucier des lois de la gravité. L'essentiel des puzzles se résout de la sorte, avec également quelques interrupteurs à activer simplement en passant par dessus, ou des monstres blobs à utiliser judicieusement (par exemple, en écraser un avec un bloc rendra ce dernier collant).

Pour ne pas tomber dans la lassitude, de nombreux styles de blocs différents ont été inclus. Cela va ainsi du bois, qui brûle si un rayon laser le touche, au sable se transformant en verre ou encore à la glace qui glissera sur les substances collantes, là où les autres vont... ben, coller quoi. A cela s'ajoutent encore le métal, le nuage, la TNT et encore bien d'autres. Si les blocs se renouvellent constamment, les niveaux aussi, avec par exemple l'apparition de canons permettant de passer à travers les liquides, et l'osmose des deux permet de créer des puzzles terriblement efficaces. Autant dire que les fans du genre seront rapidement accros, d'autant plus que tous les niveaux ne sont pas disponibles dès le départ : il faut en effet les débloquer avec de plus en plus de blocs dorés, quitte à devoir retourner dans des mondes déjà visités mais pas terminés à 100% si besoin est. En tout, vous pouvez compter sur une cinquantaine de niveaux différents, de quoi occuper pendant bien des heures, à condition bien sûr d'accrocher au genre.

T'es trop bot
Techniquement parlant, la seule chose que l'on pourrait reprocher à
Tetrobot and Co. est son pathfinding parfois hasardeux, Psychobot n'allant pas toujours du premier coup où on le souhaite, ce qui le conduit souvent dans des lasers, le malheureux. Rien de bien méchant cependant, le bougre ne mourant pas pour si peu. Le titre est plutôt joli, même s'il propose des décors extrêmement minimalistes, histoire sans doute de ne pas perdre le joueur en l'inondant sous des éléments inutiles. Les musiques sont elles aussi extrêmement dépouillées et reviennent malheureusement rapidement en boucle. Mais c'est vraiment chercher la petite bête, car le jeu de
Swing Swing Submarine se montre immédiatement accessible à tous et peut par ailleurs être uniquement joué sur le GamePad histoire de laisser la TV libre. Niveau durée de vie, il y a de quoi faire avec tous les niveaux proposés : comptez une petite quinzaine d'heures pour en voir le bout, même si cela peut évidemment changer en fonction des joueurs.