Les machines futuristes de la licence
FAST sont donc de retour dans cet épisode
Racing NEO, et elles sont toujours aussi rapides. Comme son prédécesseur, cet opus se base en effet essentiellement sur la vitesse en misant sur deux éléments différents : les boosts à récupérer sur la piste et les accélérateurs qui s'activent uniquement lorsque le véhicule qui circule dessus est de la même couleur. En ce qui concerne les boosts, ils prennent la forme de petites boules à récupérer de temps à autres pendant la course et à activer lorsque le besoin se fait sentir, à la manière des champignons d'un
Mario Kart. Les joueurs peuvent en effet choisir de les utiliser immédiatement ou bien de les stocker, puisque chaque bonus récupéré vient faire grimper une petite jauge. Libre ensuite à chacun de les utiliser en fonction de la stratégie choisie, comme par exemple les garder pour la toute fin de la course, histoire de dépasser les autres au dernier moment, ou encore éliminer pour quelques secondes un autre véhicule, puisque foncer à pleine puissance dans un adversaire le mettra hors-jeu pendant un court instant. Quant aux accélérateurs, il s'agit comme dit précédemment d'être de la même couleur pour pouvoir les emprunter.
Speed racer
Car les véhicules de
FAST : Racing NEO disposent de deux couleurs différentes : orange et bleu. Switcher de l'une à l'autre se fait de manière extrêmement facile puisqu'il suffit d'appuyer sur le bouton dédié à cette action et hop, le changement est immédiat et bonjour la vitesse de la lumière. En parlant de bouton, justement, les habitués des jeux de course risquent d'être quelque peu déstabilisés par la manière de jouer, puisque l'accélération ne se fait pas via une gâchette, comme tous les autres titres du genre, mais bien par le bouton A. Pas de panique toutefois, on prend vite l'habitude. Et pour ceux qui se posent la question, les gâchettes servent ici à pencher son véhicule à droite ou à gauche, histoire de ne pas se prendre un mur dans les virages ou d'éviter une sortie de piste lorsqu'on a eu la bonne idée de prendre un tremplin en plein boost et que la plate-forme sur laquelle on doit atterrir est mouvante... Car dans le cas d'une sortie de piste, ce
FAST : Racing NEO ne fait pas de cadeau et l'on tombe rapidement au fin fond du classement. La difficulté globale est en effet assez élevée, avec des adversaires impitoyables et des éléments venant perturber la course (astéroïdes s'écrasant sur la piste, jets de flammes...), et il faut faire preuve d'un bon nombre de skills pour débloquer les différents niveaux de difficulté, appelés ici Ligues. Le Mode Héro (non, il n'y a pas de faute) ne peut d'ailleurs être lancé qu'une fois le Championnat terminé dans la difficulté la plus élevée. Autant vous dire que le challenge est alors plus que conséquent...
Le Championnat, justement, représente le cœur du jeu avec ses quatre coupes différentes, chacune composée de quatre courses. Ce qui fait donc, si vous avez bien calculé, un total de 16 circuits à parcourir grâce à une dizaine de bolides (dont la moitié doivent être débloqués). En dehors de ce mode principal, il est proposé au joueur de battre les temps des développeurs dans le Contre-la-Montre, ou encore de jouer à plusieurs.
FAST : Racing NEO dispose en effet de deux modes Multijoueur : l'un en ligne proposant des courses à huit et l'autre en local pouvant accueillir jusqu'à quatre joueurs. Et... c'est à peu près tout. Vous l'aurez donc compris, le contenu est, comme pour l'épisode précédent, assez restreint (même s'il y a quand même du mieux) et on a bien vite fait le tour. En tout cas une fois que l'on est assez doué, bien entendu, et que l'on n'est pas du genre à jouer avec d'autres personnes. Sachant que ce titre est proposé à environ 15 euros sur l'eShop, à chacun de se faire une idée quant au rapport quantité / prix.
Amazing race ?
Ce que l'on peut toutefois certifier, c'est que le rapport qualité / prix est clairement là. La prise en main se fait très aisément, la sensation de vitesse est bien présente et l'on prend rapidement plaisir à participer à ces courses, même si les premières fois sur une piste sont souvent peu glorieuses. La réalisation y est également pour beaucoup, avec en premier lieu une B.O. survitaminée qui colle à merveille avec l'ambiance générale. Les différentes courses sont par ailleurs un vrai plaisir pour les yeux : elles sont variées, regorgent de détails (avec notamment des arrières-plans vivants) et de couleurs pétantes, proposent bien souvent des chemins alternatifs à découvrir, sans oublier de balancer ça et là des petits pièges. Cerise sur le bolide, avec son affichage en 1080p et 60fps le tout se montre fluide à tout moment, un bon point à ne surtout pas omettre pour un jeu de ce genre. On en oublierait presque l'aliasing qui se montre de temps à autres, le manque de surprise et de folie dans les tracés des pistes ou encore le fait que ça pique quand même un peu les yeux au bout d'un moment...