Test : Red Faction : Guerilla - Xbox 360

Red Faction : Guerilla - Xbox 360
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Avec une réputation tout feu tout flamme, la série des Red Faction est très appréciée des fans pour son moteur physique détonnant en ce qui concerne la gestion de l’environnement, et plus particulièrement sa destruction. A l’époque du premier opus, Red Faction était vu comme une sorte d’innovation technique avec, malheureusement, pas mal de défauts. Au fur et à mesure du temps, Volition semble avoir pris en compte les remarques des joueurs pour finalement sortir un nouveau volet : Red Faction Guerilla.
Vous incarnez Alec Mason, mineur désirant plus que tout autre chose une vie peinarde et sans encombre. A peine le premier pas posé sur Mars et votre sympathique frère vous entraîne pour une petite séance de démolition. Après ce petit tutoriel fort démonstratif sur le maniement des bombes, une courte cinématique vous plonge au cœur du problème : l’Earth Defense Force (ou EDF) vous accuse de rébellion, un acte qui doit être puni de mort. Heureusement, quelques amis de votre frangin viennent à votre secours, et vous vous retrouvez enrôlé de force (ou presque) dans la Red Faction, la résistance de Mars.

Un petit air de déjà vu

Outre sa réalisation réussie, l’introduction est tout ce qu’il y a de plus banal, et sa ressemblance avec un certain GTA IV ne fait aucun doute. La suite n’est pas plus croustillante, sans dévoiler le contenu du scénario, attendez-vous à du réchauffé au goût très fade, sans surprise. En fait, il s’agit plus d’un prétexte pour dégommer des soldats et découvrir les différentes zones du jeu. Un point négatif atténué par nos attentes du soft. En effet, Red Faction Guerilla était attendu pour son gameplay et son moteur physique. Avant cela, quelques mots sur l’interface du jeu. Tout a été simplifié pour permettre au joueur d’effectuer rapidement les actions souhaitées. Ainsi, une simple pression sur RB suffit à choisir son arme. Intuitif, précis, simple, les trois ingrédients qui suffisent à une bonne prise en main. Sans doute par souci de réalisme, Alec ne pourra porter que quatre armes. A vous de bien les choisir selon le type de mission. Ces dernières se présentent sous plusieurs formes : il y a les principales, qui font progresser le scénario, avec quelques idées intéressantes comme la vue satellite pour protéger un convoi par exemple. Et puis il y a les autres, dont les objectifs se limitent à quatre ou cinq, comme exploser un bâtiment, zigouiller des soldats, ramener une voiture à bon port… Certes au début on s’amuse, mais quand on s’aperçoit que ces missions sont identiques dans chaque zone, la lassitude prend le dessus et nous fait éviter ces petites annexes. En parlant des zones, il faut les voir comme différents quartiers, chacun ayant son environnement propre, cela contribue largement à l’ambiance du soft. D’ailleurs, en fonction de là où vous vous trouvez, vous n’aurez pas à affronter les mêmes ennemis. La carte est vaste, très vaste, et il serait facile de s’y perdre. Heureusement les développeurs ont implanté un système de GPS qui vous indique le chemin le plus court pour rejoindre la destination voulue.

De l'action à gogo !

Mais l’atout majeur de Red Faction Guerilla réside incontestablement dans son action omniprésente. Chaque base EDF est un véritable défouloir et procure une sensation de plaisir quasi-orgasmique. Qui n’a jamais rêvé de défoncer un bâtiment avec un camion de chantier ? De tout détruire à l’aide d’un bipède ressemblant à un Mechwarrior ? Hé bien RFG vous donne l’occasion de le faire. Tout, ou presque, est destrutible. Sur ce point, il faut reconnaître que Volition fait honneur au moteur physique des précédents volets, et que c’est tout à fait ce que nous attendions d’un Red Faction. Néanmoins, pour les quelques irréductibles qui préfèrent la finesse, sachez que le jeu offre la possibilité de réaliser des embuscades, de se planquer et de sniper vos ennemis. Même si ce n’est clairement pas sa vocation première, c’est tout de même agréable. Techniquement le soft s’en sort plutôt bien, peu de bugs, graphiquement pas vilain, et une bande-son remarquable. Enfin, un avis mitigé sur le multijoueur : le Xbox live permet d’y jouer jusqu’à 16 joueurs et dispose de nombreux bonus (armes, packs dorsaux, véhicules…) par rapport à la campagne solo, mais les cartes sont un poil trop petites. En revanche, oubliez le mode multi sur la même console. Bien que présent, il est impossible de jouer simultanément, et il faudra vous contenter de divers modes où chaque joueur joue tout à tour. Une bien mauvaise idée de la part des développeurs.
Pour conclure, Red Faction Guerilla n’est pas un mauvais élève, loin de là. Seulement, les défauts sont nombreux et ne passent pas souvent inaperçus. Cela reste tout de même un bon investissement, d’autant plus que sa durée de vie reste raisonnable pour notre époque, à savoir entre dix et quinze heures selon le niveau de difficulté.
03 août 2009 à 11h50

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Points positifs

  • Possibilité de tout défoncer
  • Action omniprésente
  • Multi sympathique sur le XBL

Points négatifs

  • Des missions répétitives
  • Multi sur la même console décevant
  • Scénario... Très médiocre !
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