Back to Pacific City ! Les charmes de la cyber-ville du futur où toutes les polices du monde s’unissent pour former l’Agence et éradiquer les fauteurs de trouble sont de retour. Après les gangs du premier volet, voici venu le temps de nouvelles menaces. Les Freaks, des mutants issus d’un virus hyper contagieux et qui défonce tout le monde sur la ville et dans le monde. Et puis il y a le Cell (la Cellule en français) qui soupçonne l’Agence d’avoir mis en place le virus pour servir à quelque chose et veut s’emparer de l’antidote. Et vous, pauvre malheureux qui ne comprend rien au milieu de tout ça, vous êtes un Agent. Vous avez carte blanche pour défoncer du Freak ou du Cell. Voilà en gros le scénario, si on peut l’appeler comme ça. Vous êtes alors jeté sur Pacific City pour faire ce que bon vous semble.
Du coup, les gars de Ruffian ne se sont pas trop embêtés au niveau du gameplay, parce qu’on vous ressert exactement la même chose. Très arcade, très collectionneur (à base d’orbes et de messages audios éparpillés un peu partout dans la ville). D’ailleurs, la ville a pris un sacré coup ; d’une part côté ambiance avec des immeubles en feu, et d’autre part avec des textures les plus laides possibles. Quand on sort d’un
Alan Wake ou encore de
Red Dead Redemption, croyez moi que le choc est entier.
La suite qui va bien
Niveau gameplay donc, rien de nouveau. On est une nouvelle version du clone de l’Agence, mais manifestement rien n’a changé avec l’ancienne version. On possède les 5-6 aptitudes qu’on doit améliorer, à savoir le saut et la course, l’arsenal, le combat a main nue, les projectiles et le maniement de la voiture. Plus on canarde et on chope d’orbes, plus on est à l’aise avec ces aptitudes, notamment au niveau de la conduite qui commence à devenir gérable à partir du niveau 3 mais jamais avant. Ce sentiment de conduire un savon de Marseille est juste désagréable pendant quelques heures, et les courses sont juste impossibles. Mais la voiture est un peu inutile lorsqu’on commence à maitriser le saut et la vitesse qui deviennent l’atout majeur du jeu dans son gameplay très classique.
Mais la grimpette devient vraiment délicate au niveau des bâtiments. La texture pourrie et étirée n’aidant pas, on pense pouvoir grimper sur des endroits qui sont en fait juste inaccessibles. Du coup, frustration, énervement, chute de cheveux, efferalgan. En fait, c’est pas de la HD du tout. C’est du cel-shadé vieux d’il y a quatre ans, au moins. J’aime bien l’esprit mais c’est vraiment crade, les effets également. Genre les explosions. Trop crades.
Nouveautés ? Non je déconne
Les nouveautés sont minces, infiniment minces. Vous n’allez pas être déçu. Vous pourrez jouer en coop à quatre, mais vous ne trouverez pas énormément de véhicules pour les faire entrer tous. Et puis trouver quatre copains, c’est chaud. Il y a aussi le mode Arène qui vous permet de vous défouler jusqu’à seize joueurs. Et, c’est à peu près tout. Ouais, c’est vraiment peu hein.