Test : Blur - Xbox 360

Blur - Xbox 360

Blur - Xbox 360

Genre : Course action

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Blur, ce n'est pas que l'ancien groupe de Damon Albarn avant Gorillaz mais bel et bien le nouveau jeu de course d'Activision, qui tente ici de se positionner entre Need for Speed et Mario Kart. Les deux fonctionnent séparément, alors pourquoi pas une fusion des deux genres ?
C'est marrant comme les jeux du même style aiment sortir en même temps. Comme si les éditeurs s'accordaient pour dire "eh, en juin on se fait des jeux de course ?". Ainsi, Sony débarque avec son très bon Modnation Racers à la croisée des chemins entre Mario Kart et LittleBigPlanet, Disney réplique avec un sympathique Split / Second Velocity où propulsé à des vitesses folles, vous pouviez faire s'effondrer les décors sur vos adversaires et enfin voici Blur, la carte que joue Activision. Tout d'abord prévu pour l'année dernière, celui-ci a revu sa copie pour finalement sortir en même temps que ses concurrents principaux.

Song to

Le principe de Blur est parfaitement simple. C'est un jeu de caisse on ne peut plus arcade, avec des véhicules parfaitement réels, de la vieille coccinelle à la dernière Ford Mustang en passant par la Megane Renault, auquel on a ajouté des options inspirées des gentils Mario Kart like. Graphiquement, c'est lisse, et même un peu trop. Le rendu général est très lissé et les décors perdent hélas en matière. De manière générale, c'est très fluo, lumineux, et à la limite de l'agression visuelle. Bon d'accord, c'est peut-être un peu exagéré, les effets visuels et l'aspect général restant dans l'ensemble plutôt jolis et réussis. Nous sommes donc dans un jeu où pour se hisser à la première place, il faudra utiliser des bonus disséminés le long du chemin. Première surprise que l'on peut constater, c'est que ceux-ci ne sont pas représentés par le traditionnel point d'interrogation mais sont identifiables à l'avance, ce qui permet de les choisir dans la mesure du possible, et donc de définir assez sommairement une stratégie. On retrouve les inénarrables missiles à tête chercheuse, des tirs de lasers avec lesquels il faudra apprendre à viser pour toucher l'adversaire, le traditionnel boost turbo de la mort, l'inévitable bouclier de protection, un rayon destructeur à activer dans un petit périmètre autour de soi... Deux autres bonnes idées sont ajoutées : la première, c'est l'ajout des dégâts. Au fur et à mesure que vous vous rétamez contre les murs ou que vous essuyez les tirs ennemis, vous accumulez des dégâts qui tôt ou tard auront raison de votre véhicule. Pour pallier à ce problème, vous pourrez ramasser parmi les bonus des auto-repair, permettant comme son nom l'indique de réduire à néant les dommages sur sa voiture. La seconde idée, et non des moindres, c'est le fait de pouvoir accumuler les bonus. Epargnables jusqu'au nombre de 3, cela permet de donner une dimension stratégique à un jeu qui ne s'y prête pourtant pas vraiment à la base. Cumulé au fait que l'on peut voir ce que l'on s'apprête à récolter, cela permet de jouer un petit peu entre les armes, les boosts, les réparations et les défenses.

Charmless man

Le mode solo est classique, mais plutôt bien fichu. Au fur et à mesure des courses qui vous sont proposées, vous accumulez des feux et des fans. Les uns débloquent des courses, les autres débloquent de nouvelles voitures toutes belles. Ce qui est fort appréciable et qu'hélas peu de jeux jugent bon d'inclure, c'est le multijoueur hors ligne (jusqu'à 4 joueurs). En effet, par souci de performance, ceux-ci n'intègrent souvent que deux joueurs (Split / Second Velocity par exemple), et d'autres ne le rendent même carrément pas disponible, comme avec le prochain Hot Pursuit. Bien sûr, Blur n'a pas les mêmes prétentions graphiques qu'un Hot Pursuit, mais le fun est là et c'est tant mieux. Si les explosions fusent de tous les côtés à 4 et qu'on ne comprend parfois pas vraiment ce qu'il se passe, jouer à 20 sur le net devient carrément chaotique. Pas forcément dans le mauvais sens du terme, mais il est vrai que quand 20 personnes simultanées se jètent des bonus à travers la tronche, on a tendance à baisser la tête et attendre son tour pour sauter. Pas mal d'épreuves plus ou moins originales sont disponibles online, dont les courses en équipe qui relancent pas mal l'intérêt du titre. A mesure que l'on progresse en ligne, on accumule des perks qui permettent de choisir un avantage lorsque l'on court. Par exemple, vous pourrez démarrer avec un boost pour avoir tout de suite une longueur d'avance sur vos adversaire. Et celle-ci ne serait pas superflue, puisque lorsqu'on se fait tracer par le peloton de tête, il est bien souvent difficile de revenir dans la course puisque nulle fusée magique pour dépasser tout le monde avant la ligne d'arrivée ici. Reste en chien derrière, t'avais qu'à pas tomber dans le trou.
En résumé, Blur s'adresse en premier lieu aux joueurs de course occasionnels. Celui-ci privilégie le multijoueur et le fait bien. En revanche, ceux qui cherchent de la profondeur en solo ou une once de simulation peuvent passer leur chemin. Un bon petit jeu, pour ceux qui entre amis ne savent pas vraiment trancher entre Mario Kart et un autre jeu de course plus traditionnel.
06 août 2010 à 07h36

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Points positifs

  • La petite dimension stratégique dans le choix des bonus
  • Les différents modes de jeu en multijoueur
  • Le mode splitté jusque 4 joueurs

Points négatifs

  • Peu profond et un peu court en solo
  • Un petit peu bordélique à 20 joueurs

Gribouillé par...

JoKeR

JoKeR

Rédac' Chef

Présent sur le site depuis belle lurette, JoKeR est un homme à tout faire, entre la rédaction, la publication et la gestion des relations presse.
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