Si je dis que ce rendez-vous « aurait dû être » l’un des plus importants, c’est parce que cette présentation avait tout de la fausse bonne idée. Certes, 1h de test, c’est une initiative qui se fait rarement, et il y avait de quoi se réjouir. Mais celle-ci concernait le tout début du jeu, la cinématique d’intro, la création du perso, et les premières errances dans le vaste monde. Pas de quoi glaner quelques informations sur cette fameuse ville de New Vegas, d’autant plus qu’on a à peine aperçu les développeurs du jeu. Ils nous ont bien proposé une rapide interview à 10 minutes de la fin, mais sans avoir rien préparé et en pleine partie, pas la peine d’essayer de nous faire décoller de nos ordinateurs. Bref, le mystère reste entier sur la partie avancée du jeu et son ambiance.
En revanche, on sait comment ça démarre. Vous commencez le jeu en prenant une balle dans la tête, on vous enterre à la va-vite. Par miracle, vous survivez, un robot vous trouve et vous amène chez un médecin de campagne qui vous remet sur pieds. Il vous fait passer quelques tests de personnalité et autres examens physiques, ce qui constitue un système de création de personnage plutôt original. D’ailleurs, une belle série de visages laids et de coupes de cheveux abominables sont à disposition pour façonner votre héros, qui (merci !) a d’autres soucis que d’avoir la classe en toutes circonstances. Vient ensuite un tutoriel facultatif (et heureusement), qui vous apprendra qu’on tire avec le clic gauche, et c’est à peu près tout. Ça n’empêche pas cet incipit d’intriguer le joueur, de l’accaparer dans l’univers du jeu, et de lui donner un sentiment de frustration quand il se rend compte qu’il est dans une cabine à la Gamescom et que l’heure s’est déjà écoulée sans qu’il ait vraiment pu en apprendre plus sur l’histoire.
Techniquement, et c’est sans doute ce que craignait le plus la communauté
Fallout, on ne note aucune avancée. Il s’agit du même moteur graphique, pas forcément déplaisant mais un peu vieillot aujourd’hui, même s'il reste suffisant pour offrir une expérience agréable. Parfois, on a pu constater des problèmes de tremblement dans les déplacements des personnages, laissant craindre d’autres faiblesses sur ce point. Les détracteurs de la série auront donc toujours autant d’arguments pour en dire du mal. Les fans, eux, mettront en avant le scénario et le background captivants, les options multiples pour progresser dans le jeu et sa durée de vie bien folichonne.