Le premier niveau du soft s’apparente à un platformer 3D classique : on se déplace sur un train lancé à pleine vitesse en vue à la troisième personne, on esquive des panneaux arrivant à droite comme à gauche, au-dessus comme en-dessous. On apprend ensuite à tirer sur des cibles pour débloquer le passage, puis à évincer des aliens belliqueux en soucoupe volante.
Le train sifflera trois fois
Faisant office de didacticiel, ce level surprend par sa technique aboutie. Décors (un désert) comme protagonistes flattent les rétines par une animation fluide et des couleurs éclatantes. La maniabilité au pad reste très correcte, sans atteindre les sommets de joyeuseté que pourrait offrir un platformer made in Big N. Le gameplay reste donc assez permissif, et pour cause, ce soft se destinant principalement à un public d’enfants. Le jeu en devient-il moins intéressant pour un adulte ? La réponse est oui. Moyennement convaincant en termes de sensations de jeu, le mode histoire offre tout de même une huitaine d’heures de challenge, nous promet-on… Mais c’est sans compter sur le mode coffre à jouets.
Du sandbox dans mon coffre à jouets
Décidément, les jeux bac-à-sable sont à la mode depuis
GTA III. Tout le monde s’y met avec plus ou moins de succès (le génial
inFamous, le moyen
Prototype).
Toy Story 3 n’est pas en reste et propose son mode « coffre à jouets » où il est possible de se déplacer librement dans des mondes ouverts de plusieurs types. C’est la ville de style western qu’il nous a été donné d’essayer. Missions à remplir et nombreuses interactions avec les habitants du lieu sont au programme. On peut y transformer les PNJ à l’aide d’une substance s’apparentant à du slime, y créer plusieurs types de véhicules (de la mini-voiture genre Hot Wheels à la décapotable de style voiture téléguidée) et les piloter dans des sortes de skate-parks, ou participer à des courses. Le soft gagne franchement en richesse grâce à ce mode de jeu, qui promet une vingtaine d’heures d’amusement.