C'est un mode poursuite à huit joueurs qui était présenté sur le salon parisien. Concrètement, quatre joueurs sont dans le rôle des flics et poursuivent les quatre autres qui sont donc les coureurs. Le but étant pour ces derniers d'atteindre la ligne d'arrivée, les autres devant les en empêcher par tous les moyens mis à leur disposition.
Les joueurs auront la possibilité d'utiliser quatre capacités spéciales qui diffèrent sensiblement d'un camp à l'autre. Pour commencer, tout le monde a la possibilité d'utiliser des EMP et de lâcher une herse derrière soi. Le rétroviseur du HUD est très pratique pour faire mouche avec cette dernière. Les flics ont en plus la possibilité de placer des barrages routiers et de faire appel à un hélicoptère pour que celui-ci place une herse en amont des fuyards. Ceux-là ont de leur côté accès au classique turbo, permettant d'augmenter significativement leur vitesse un bref instant. Pratique quand un flic nous colle d'un peu trop près. Bien sûr, on ne peut utiliser ces capacités qu'un nombre de fois limité. Il faut donc les utiliser avec parcimonie et veiller à faire mouche à tous les coups.
Visuellement, le jeu est très beau. On peut bien déplorer un peu d'aliasing sur des éléments du décor, mais c'est franchement du chipotage. Ce qui frappe quand on joue à
Need for Speed : Hot Pursuit, c'est la touche que les anglais de
Criterion ont donnée au jeu. Le plus évident étant la gestion des accidents. Quand on percute un obstacle de plein fouet comme une voiture civile par exemple, la caméra change d'axe pour montrer le crash au ralenti, exactement comme dans
Burnout, la série phare du studio britannique. Mais ce n'est pas tout, si les villes de Seacrest et Paradise City sont bel et bien différentes, on y retrouve le même genre d'ambiance. C'est indéniable, l'expérience acquise par les équipes de
Criterion sur
Burnout Paradise a bien profité à
Need For Speed : Hot Pursuit.