Le jeu débute avec une cinématique nous montrant toute une bande de matous mignons tout plein qui sont tout excités par le passage d'un avion, le vôtre soit dit en passant. Certes un peu longuette, elle a tout de même le mérite de nous faire tomber sous le charme de ces petites bêtes. Et ce n'est que le début. Pour re-situer un peu l'action dans son contexte, vous débarquez donc sur Lémuria, une île paradisiaque, et rencontrez dans la foulée Pumble, une espèce de mini-lémurien ailé qui vous accompagnera tout au long du jeu. Il vous emmène à Fourrureville.
Kawaïïïïï !
La première chose à faire dans le jeu est de choisir le félin à adopter, un choix véritablement cornélien tant ils sont tous plus mignons les uns que les autres, et à lui donner un nom. Vous aurez ensuite droit une visite guidée de la (très) petite ville constituée de votre maison, d'une boutique et du parc de félins, agrémentée d'un blabla dont on aurait bien pu se passer.
Vous n'aurez au départ accès qu'à deux zones : Fourrureville et la clairière. Il faudra donc débloquer les autres zones. Et pour ce faire, il n'y a qu'une solution, il faut faire mumuse avec son matou préféré, les différentes activités pratiquées nous faisant gagner des points qui eux, nous donnent accès à différents recoins de la zone dans laquelle on joue, avant de nous permettre d'aller à la suivante. Il y a dans chaque zone des trésors à trouver à l'aide d'une espèce de loupe qui permet de voir où ils sont enterrés, le petit félin allant ensuite le déterrer. Et puis c'est tout.

On passe donc son temps à jouer avec son petit animal virtuel avec une balle, un frisbee, une voiture télécommandée ou d'autres jouets à débloquer au fil du jeu. Les divers recoins de chaque zone offrent bien des petites épreuves qui changent un peu du reste, mais ça ne va jamais très loin. De plus, dans ces épreuves, on remarque parfois un léger manque de précision dans les commandes ou dans la détection de mouvements.
Et c'est vraiment dommage parce que, du coup, l'intérêt ludique du jeu s'évapore assez rapidement. Surtout qu'à la longue, les commentaires de Pumble finissent par devenir vraiment gonflants. Il est toujours là pour faire un commentaire à la con et vous dire des choses évidentes.
Mais ce n'est pas là que réside le vrai problème de
Kinectimals. Non, le vrai problème du jeu est qu'il est fait pour les enfants, et que pour les enfants.
Et c'est d'autant plus regrettable que le jeu propose des interactions sympathoches avec ces petite peluches virtuelles. Je pense notamment aux tours qui consistent à lui faire prendre diverses positions (assis, couché, debout) mais également de lui faire faire le mort ou sauter. Mais les plus agréables restent les plus simples, à savoir le laver et le caresser. Cependant, mis à part au tout début du jeu, on n'a que très rarement l'occasion de pratiquer cette dernière activité. Et c'est très frustrant puisqu'on a tout le temps envie de le faire.