Preview : Portal 2 - Xbox 360

Portal 2 - Xbox 360
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C'est lors d'un show case à Amsterdam d'Electronic Arts qu'il nous fut possible d'approcher le solo de Portal 2. Impressions après quelques mots avec les scénaristes et 35 minutes de jeu.
C'est en la présence d'Erik Wolpaw et de Chet Faliszek, scénaristes chez Valve, que le First Player Action Puzzle Game (comme ils le décrivent) Portal 2 s'est un petit peu plus ouvert à nous. Leur objectif était de reprendre ce qui a fait le succès du premier épisode en le prolongeant de la meilleure manière qui soit. L'histoire a été travaillée, et c'est bel et bien une comédie, de nouveaux personnages font leur apparition, de nouveaux puzzles et surtout, un mode coop' parfaitement différent du mode solo a été ajouté.
Et parlons-en du solo, puisque ce fut le but de cette visite, à savoir jouer ses 36 premières minutes. Le scénario vous place dans la peau de la même jeune fille qui, un siècle auparavant, s'était échappée du complexe du premier opus. Celle-ci, après un somme dans une chambre d'hôtel, se réveille dans un univers quelque peu... chaotique. Wheatley, petite boule robot en lévitation, vous indique de son fort accent british que la situation a pour ainsi dire évolué depuis votre mise en sommeil. Celui-ci s'efforce de dédramatiser la situation au maximum, probablement de peur de se faire engueuler par la direction. Il vous apprendra tout d'abord les quelques simplissimes mouvements à maîtriser pour attaquer l'aventure (saute, zoom, action, regarde en haut, en bas, dites 33...), puis vous vous lancerez dans l'incommensurable dédale qu'est Portal 2.
Première constatation : Portal 2 a été particulièrement léché sur PC. Non pas que celui-ci soit moche sur consoles, mais les possesseurs de grosses bécanes apprécieront que Portal 2 leur en fasse un petit peu profiter. La maniabilité de Portal 2 est un peu flottante, ce qui, alors qu'elle aurait pu gêner traditionnellement dans un FPS, permet de ne pas frustrer l'utilisateur à la manette. Ici, pas besoin de gros réflexes, de couvertures et d'appuis frénétiques sur les gâchettes, la jouabilité s'en trouve simplifiée et donc plus accessible au commun des non geeks. Les décors sont jolis et surtout, moins aseptisés que dans le premier épisode. Les murs austères et propres du complexe qui nous faisaient penser à un hôpital ont subit quelques dégâts et la nature a parfois même repris ses droits à certains endroits. Il en résulte un univers toujours futuriste, mais avec une petite touche post-apocalyptique assez sympathique permettant de renouveler quelque peu vos espaces de jeu.
La progression était bien sûr relativement simple, puisqu'il s'agissait du début du jeu, mais force est de constater que les principes des puzzles sont intelligents et ont un véritable potentiel pour la suite des événements. En dehors des buzzers à activer, cubes à déplacer et mécanismes à coordonner, vous vous procurerez rapidement le fameux canon à portails qui, dans un premier temps, ne crée que des "sorties", puis une fois assimilé le principe, vous permettra de créer aussi vos entrées. L'aventure semble effectivement tenir ses promesses de comédie puisque Wheatley, votre ami sphérique, ponctue souvent vos actions de quelques notes d'humour. C'est ainsi que dans notre phase de jeu, celui-ci nous a annoncé devant une énigme "ouh là, tu vas avoir besoin de te concentrer pour passer cette épreuve, pour ce faire, je te mets une petite musique groovy". Et Wheatley d'accompagner ses propos d'une musique semblant tout droit sortie d'un film porno des années 80...
De la première demi-heure de jeu de Portal 2, on retiendra un titre qui semble bien parti pour tenir ses promesses d'humour et de casse-tête. Les habitués retrouveront les énigmes ingénieuses qu'ils connaissent et découvriront avec plaisir un univers un peu plus coloré, dans un scénario un peu plus décalé. Un bon début, à voir dans la longueur si celui-ci se renouvelle bien. Réponse nationale le 21 avril 2011.
28 février 2011 à 13h08

Par JoKeR

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JoKeR

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Rédac' Chef

Présent sur le site depuis belle lurette, JoKeR est un homme à tout faire, entre la rédaction, la publication et la gestion des relations presse.
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