On a commencé la session par le tutorial. La série des
SSX s'étant absentée pendant un bon moment, cette petite séance de remise à niveau fut fort utile pour retrouver un minimum de skill. Ce premier contact est franchement stylé, le titre nous faisant expérimenter les différents tricks à loisirs durant une phase de chute libre. Ces derniers étant bien plus nombreux que dans les volets précédents d’après l'ami Todd. Ils sont répartis en trois niveaux qui se débloquent au fur et à mesure, en enchaînant toujours plus de figures. Il y a le niveau qui ne permet d'effectuer que les tricks de base, ceux-ci remplissant une jauge de boost que l'ont peut utiliser... Ou pas. Si on laisse cette jauge se remplir, on accède alors au mode tricky qui offre un boost infini et qui permet d'effectuer des figures un peu plus poussées. Enfin, si on se débrouille bien, le mode super tricky permet d'effectuer des figures complètement folles.
Plus blanc que blanc
Quand on tombe, il y a forcément un moment où on finit par dire bonjour à son copain le sol. Et si certains s'aplatissent comme des merdes à ce moment là, dans
SSX on sort son snowboard et on glisse. On appelle ça avoir la classe. Comme le suggère le slogan du titre : « race it, trick it, survive it », le jeu propose trois modes de jeu. On commence par le mode course, qui propose des tracés sympa et une opposition qui n'est pas là pour faire joli, les concurrents étant rapides. L'utilisation du boost devient vite essentielle si on veut prendre l'avantage. Ce qui impose au joueur de faire des tricks pour remplir sa barre de boost. Mais leur exécution fait perdre un peu de vitesse, il faudra donc trouver le bon équilibre.

Le mode tricks ne change pas des masses par rapport au précédent, mais le but n'est pas le même : il s'agit là de faire un meilleur score que votre adversaire pour l'emporter. Pour ce faire, il n'y a qu'une solution : enchainer les figures et faire péter le multiplicateur de combos. On notera la présence d'un hélico qui survole la piste en permanence et auquel il est possible de s'accrocher. Ce qui est sanctionné par un passage instantané en mode tricky.
Le mode survie est relativement tendu. Comme le laisse suggérer son nom, il s'agit d'arriver entier en bas de la piste. Certaine de ces épreuves ayant lieu de nuit, la chose n'est pas forcément évidente. La santé ne se régénérant pas aussi vite qu'on le voudrait, il faudra donc optimiser son équipement avec une armure plus résistante par exemple.
Oeil pour oeil
L'ensemble est soutenu par un moteur physique qui marche au poil. Celui-ci ayant demandé deux ans de travail aux équipes d'
Electronic Arts, le résultat est franchement convaincant. Le reste de la réalisation est légèrement moins abouti. La modélisation est légèrement en-deçà de ce qui se fait actuellement sans pour autant être mauvaise. La gestion des collisions est parfois aussi légèrement bancale, notamment sur les grinds où la planche passe à travers la rampe. Rien de rebutant cependant, tous ces petits défauts relèvent plus du chipotage qu'autre chose. D'autant plus qu'ils seront certainement partiellement corrigés sur la version finale.
Du côté du multijoueurs, si on n'a pas pu s'y frotter, on a tout de même appris qu'il n'y aura pas de mode écran splitté. Le directeur créatif nous a également fait part de sa volonté de supprimer tous les temps d'attentes liés au jeu en ligne. On ne retrouvera donc pas les habituels lobbies. Les courses traditionnelles étant de fait exclues, les épreuves proposées seront plus axées sur le time attack. Par exemple, elles donneront aux joueurs une heure pour faire le meilleur temps sur une piste donnée. Ce type d'épreuve permet aux joueurs de rentrer et sortir de la partie quand ils le souhaitent. Ajoutez à cela
Riders.net, l'
autolog made in
SSX et la possibilité de télécharger les ghosts de ses amis en un clin d'oeil, et on en frémit d'impatience.