Arrivés dans une salle parsemée d’écrans plats et de fauteuils que quand tu les vois t’as envie de les voler pour chez toi, c’est tout naturellement que l’on se jette sur les manettes des différentes consoles qui s’offrent à nous.
Insanely Twisted Shadow Planet, appelons le
ITSP pour aller plus vite, captive l’attention avec un design graphique de plus en plus à la mode en ce moment. Proche d’un
Outland (Xbox Live Arcade), d’un
Patapon ou encore d’un
Limbo (Xbox Live Arcade), il n’y a pas à tortiller du postérieur : c’est net, propre, coloré donc forcément très beau. Le concept en lui-même est assez simple puisque vous contrôlez une petite soucoupe volante dirigée par… un alien (sûrement), pour traverser des décors en 2D tous plus dangereux les uns que les autres.
À l’aide du stick analogique gauche, on déplace la soucoupe de haut en bas et de gauche à droite dans l’espace, tandis que le deuxième stick et la gâchette permettent de manipuler, en premier temps, un bras mécanique. Ce bras va tout d’abord vous servir à agripper différents objets pour vous libérer d’une emprise quelconque ou bien pour dégager un passage. Par la suite, on acquiert de nouvelles armes, comme une petite mitrailleuse ou une scie circulaire, ou bien encore des gadgets comme un analyseur d’item. Le gameplay se veut ultra accessible : on peut notamment le personnaliser en attribuant des raccourcis sur la manette pour chaque capacité (armes et outils).

Les objectifs de la démo présentée étaient on ne peut plus simple : récupérer trois items, puis s’en aller combattre un boss gigantesque. Mais avant d’aller botter le fion à ce dernier, on devait parcourir le niveau dans tous les sens afin de récupérer les trois objets et les quelques armes à débloquer. Les combats étaient simples et bien pensés : on se bat tantôt contre des sortes de mines organiques à la con, tantôt contre des ennemis cachés derrière des boucliers indestructibles, dont les balles ricochent dans tous les sens. Il fallait alors jouer des faiblesses de l’ennemi pour en venir à bout : classique, mais ici, ça avait son petit charme. On a également dû se frotter à d’autres ennemis peu commodes, comme ces espèces de bestioles encastrées dans un mur qui vous choppaient à grand coup de langue gluante pour vous bouffer tout cru, et des oiseaux des profondeurs vifs mais peu résistants. Le boss final n’était pas particulièrement dur, non, il fallait juste faire attention aux décors nocifs, aux tentacules géants de la créature et aux dizaines de mines qui se précipitaient vers votre petit véhicule. Non, pas dur.

Un certain défaut cependant : le niveau s’étalant sur beaucoup d’accès principaux et de chemins aléatoires différents, il n’était pas rare de se paumer et de mettre du temps pour savoir où redonner de la tête. Fort heureusement, une carte est consultable grâce à la touche Select, ce qui devrait sans doute compenser la complexité de la map. De plus, mourir était récurrent puisque la soucoupe volante n’était franchement pas très résistante, sans parler des ennemis qui vous pulvérisaient en un seul coup. Ici encore, ce détail était vite compensé par de très nombreux checkpoints disséminés un peu partout. De nombreux gadgets, upgrades et armes devraient encore être récupérables au cours des niveaux suivants comme le soulignait la vidéo de fin : on espère seulement que
ITSP parviendra à ne pas devenir monotone au vu de ses décors, certes très agréables, mais pas très variés.