Vous êtes un étudiant moyen, qui n’a jamais eu de succès avec les femmes et qui est obligé de se lever tous les jours pour aller en cours dans un collège japonais "comme dans les manga" on ne peut plus classique. « On ne peut plus classique » signifie que des écolières en jupe hyper courte pullulent de toute part afin de stimuler votre libido. Mais comme vous êtes un étudiant japonais, vous avez l'habitude. Par contre le joueur occidental, lui, ne l’est pas et risque de craquer son pantalon s’il ne s’est pas préparé physiquement et psychologiquement.
Mon arc a rippé
Tout commence avec Patako, ange de l’amour apprentie, qui décide de descendre sur terre pour accomplir son stage qui lui permettra de devenir un cupidon accompli. Sa mission est de créer des couples. Malheureusement notre amie l’angette (oui dans
Gal Gun l’ange est sexué et est évidemment une fille) est très maladroite et a mis malencontreusement son arc en mode rafale qui tire des flèches d’amour (à tête chercheuse) dans toutes les directions. La majorité des flèches viennent toucher notre héros. Cet accident va rendre toutes les filles des alentours amoureuses de lui pendant toute une journée, le rêve je vous entends dire, mais malheureusement, passé cette journée notre monsieur va perdre son mojo et n’aura plus jamais de succès auprès des femmes. Il aura donc une journée pour réussir à trouver sa bien-aimée tout en évitant les autres qui vont le harceler jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Arme de destruction massive
Pour arriver à ses fins, il va devoir éviter de succomber a l’armée de lycéennes en chaleur qui va le poursuivre dans les moindres recoins du lycée. Pour ce faire, Patako lui donne un pistolet à phéromones qui permet de pousser à l’orgasme toute fille visée, les assommant ainsi de plaisir pendant quelque temps. Les jeunes lycéennes pourront attaquer de deux façons différentes, soit en donnant une lettre d’amour, soit en criant des mots d’amours, mots qui se matérialisent par des caractères japonais qui font office de projectiles. Si l’on se fait toucher, ce n’est pas une barre de HP qui descend mais celle de notre santé mentale. Si elle tombe à zéro, cela sonne la fin de la partie et le début d’une histoire d’amour avec la fille qui a porté le coup de grâce, ce qui n’est pas si grave en toute objectivité vu que les 66 filles présentent dans le jeu sont toutes plus mignonnes les unes que les autres.
Vous l’aurez deviné, ce jeu est en fait un rail shooter à la
House of the Dead. La camera se déplace toute seule dans les différents environnements (peu variés mais nous y reviendrons plus loin) et tout ce que vous avez à faire est de tirer sur les prétendantes qui essaieront de vous avoir. Les commandes sont très simples. Bouger le curseur et tirer.
Viens dans mon duplex …
Ok, c’est exagéré. Il y a un deuxième bouton super pratique car c’est lui qui va donner toute sa durée de vie au jeu. Le jeu est assez court en ligne droite. Il faut compter 2, 3 heures pour le finir. Un peu plus si on veut voir la fin du jeu avec les 4 prétendantes, sachant qu’en plus il existe plusieurs fins, une dizaine au total. Mais comme l’aventure est toujours la même cela abaisse considérablement la replay value. Le bouton susnommé (toujours pas de jeu de mot) apporte une toute autre dimension. Mis à part la jauge de santé mentale, vous avez une deuxième jauge, la doki doki , qui lorsqu' elle est suffisamment remplie, permet de rentrer en contact avec n’importe quel adversaire. Et quand je dis contact, c’est contact !
Dans ce niveau particulier, votre jauge d’extase va diminuer petit à petit et durant ce temps imparti vous allez devoir faire jouir la jeune fille. Vous pouvez la faire tourner dans toutes les directions et lui tirer (si ce n’est pas autre chose) sur la partie de son corps de votre choix. TOUTES les parties sont disponibles, évidemment. Une fois votre mission accomplie, vous obtenez une fiche avec des informations sur la fille, de plus toutes les lycéennes autour de l’heureuse élue jouissent également et sont donc neutralisées. Commence alors une collectionnite aiguë surtout si vous êtes un otaku pervers, car les fiches permettent d’avoir des informations sur les mensurations de la fille et permettent également de les voir dans différentes tenues.
Le Cell-Shading vous va à ravir !
Graphiquement le jeu reprend les codes du manga et utilise le Cell-Shading pour cela. Les jeunes filles sont toutes très bien modélisées et il y en a assez pour ne pas avoir d’effet « clone » toutes les 5 minutes comme on pourrait l'avoir dans un
Time Crisis. En contre partie les décors sont moches, vides et peu variés. Vous allez me dire que c’est normal vu que l’action se passe dans un lycée. Mais quand même, un effort aurait pu être fait à ce niveau. Surtout que dans un Rail Shooter, la diversité des décors est un point important. Des décors peu intéressants et un gameplay assez répétitif rendent la replay value très très très mince. On prend plaisir à faire des parties de temps en temps ou à montrer le jeu à ses potes car cela reste un jeu "OVNI", mais on en reste là. Seule une minorité de gens seront envoutés par le côté scoring du jeu qui demande de connaître le point faible des 66 lycéennes pour pouvoir les faire s’évanouir en un seul coup. Car chaque écolière possède son point faible que ce soit l’oreille, les seins ou les fesses.