Si vous avez des amis un peu chiants qui ne cessent de répéter «
Les jeux vidéo, c’était mieux avant, au moins il y avait du challenge ! Pas comme maintenant où tu finis le jeu en 2 heures avec une main dans le dos… », alors vous pouvez toujours leur conseiller ce titre uniquement disponible sur le
Xbox Live Arcade. Mais d’abord, un peu d’histoire.
La première cinématique du jeu rappelle à notre bon souvenir ce cher
‘Splosion Man. Alors qu’il espérait se délecter d’un gros gâteau, le voilà fait prisonnier par des scientifiques peu scrupuleux. Et ces derniers, fêtant leur victoire, vont créer par inadvertance le penchant féminin de notre héros. Couleur rose flashy, nœud jaune sur la tête, make-up :
Ms. Splosion Man est née.
Une ‘splosion de fraicheur
Sans réelle surprise, ce nouveau jeu reprend le principe de son prédécesseur : sauter de plates-formes en plates-formes en utilisant la seule et unique capacité dont notre héroïne dispose. Cette dernière est capable d’exploser à trois reprises afin d’atteindre un endroit inaccessible, éviter un bain d’acide ou encore désintégrer les scientifiques se trouvant dans les parages. Mais les développeurs ont tout de même apporté quelques nouveautés dispatchées çà et là. La demoiselle peut ainsi utiliser des câbles électriques pour se déplacer à la manière d’une tyrolienne, sauter de voitures en voitures, sploser en continu grâce à de grandes plaques roses, etc…
De nouvelles épreuves font également leur apparition, comme trouver des chaussures (
‘Splosion Man devait trouver des gâteaux) ou encore ouvrir des portes en plaçant des sortes de balles dans le mécanisme associé. De quoi offrir une plus grande diversité dans les niveaux afin de ne pas blaser les joueurs ayant déjà terminé le premier opus.
Envie d’une petite (‘s)p(l)ause ?
Si en lisant ce test vous ressentez une irrémédiable envie de jouer à ce jeu, je ne peux que vous encourager à vous faire en premier lieu les dents sur
‘Splosion Man. Car la difficulté de ce nouvel épisode a été rehaussée et il sera bien difficile, voire même impossible, d’en venir à bout sans s’être entrainé auparavant. Mais comme les développeurs sont quand même des gens sympas, ils ont pensé à tout pour permettre au joueur de décompresser. Il est ainsi possible de passer un niveau dans lequel on reste bloqué. En revanche, il faut s’attendre à subir les moqueries des petits gars de
Twisted Pixel…
Par ailleurs, l’humour est de la partie durant tout le soft, que ce soit en solo comme en multi. Par exemple, l’héroïne se mettra très souvent à chanter des airs très connus, voire même à danser du Beyoncé (oui oui). Même le dictaticiel du jeu en coop’ est présenté de manière particulièrement hilarante. De quoi se taper quelques fous rires en jouant…
Un ‘sp(l)ort d’équipe
Plusieurs modes de jeux sont disponibles, proposant une durée de vie conséquente à
Ms. Splosion Man. Les modes solos et coop’ de 2 à 4 joueurs proposent chacun 50 niveaux différents. Petit bémol concernant la coopération, cependant : si vous décidez de jouer avec 3 amis, il sera bien difficile de discerner quoi que ce soit à l’écran. Dommage, d’autant plus que ces niveaux sont réellement pensés dans l’optique de jouer à plusieurs. Le mode online quant à lui nous propose de nous confronter au gratin des joueurs grâce à des courses contre leurs fantômes.
Mais ce n’est pas tout ! Si vous n’aimez pas vous frotter à d’autres mais que vous n’avez pas non plus d’amis, un mode spécial vous est dédié. Particulièrement difficile, il propose de diriger deux demoiselles à la fois. Pour ce faire, il s’agit d’utiliser les deux joysticks de la manette, chacun d’entre eux dirigeant une héroïne. De quoi devenir fou, vraiment. Et afin de prolonger encore un chouïa le plaisir, une boutique est mise à disposition et permet de débloquer de petits bonus plutôt sympathiques.
La perfection n’est pas ‘sp(l)ossible
Aussi énorme que peut l’être ce jeu, je ne peux pas terminer le test sans pointer du doigt les quelques défauts présents. A l’image du premier opus, les musiques sont très répétitives et le personnage principal parle tout le temps, ce qui peut agacer certains. Par ailleurs, les décors se ressemblent même si les développeurs ont fait un effort par rapport à
‘Splosion Man. Là où Monsieur n’évoluait que dans des laboratoires, Madame a le droit de prendre l’air grâce à quelques niveaux en extérieur. Et puis… Ah bah non, c’est tout en fait.