On se retrouve donc sur le stand
Microsoft pour essayer le titre développé par
Playground Games et non
Turn 10, ce dernier se contentant de superviser le travail. Avant d'aller plus loin dans cette preview, il faut préciser que
Forza Horizon sera un épisode à part dans la série. En effet, il est très différent de ses aînés. Et ça nous pète à la gueule au premier coup d'oeil, le titre étant bien supérieur à
Forza 4 d'un point de vue visuel. Se rapprochant du niveau des modèles premiums de
Gran Turismo 5, la modélisation de la Dodge Viper, unique voiture jouable sur cette démo, est impeccable, et les reflets sur la carrosserie sont saisissants de réalisme. La gestion des dégâts a subi le même traitement. Grandement améliorée, on abandonne ici les changements de textures pour une vrai déformation des véhicules. On n'est pas encore au niveau d'un
Dirt, mais le progrès fait dans le domaine est tout de même fort appréciable. Quant aux environnements, pour ce qu'on en a vu, ils sont riches et détaillés. On a même eu droit a quelques animations franchement sympas lors de la course, comme lorsqu'un avion tirant une banderole publicitaire est passé juste au dessus de la voiture, faisant trembler la manette. Et pour ne rien gâcher, le titre est resté fluide tout le long de la démo.
Forza Need for Speed Horizon
C'est bien beau tout ça, mais qu'en est-il de la conduite ? Le principal facteur de questionnement et d'inquiétude au moment où on a pris la manette pour tester le jeu. Et bien les équipes de
Playground Games n'ont pas fait dans la dentelle, on est dans de l'arcade pure et dure, à la
Need for Speed en fait. C'est en effet ce qui ressort de cette session de jeu : on a l'impression d'avoir joué à une suite de
Need for Speed : Hot Pursuit de
Criterion. On retrouve un comportement et une physique similaire. On retrouve même cette sensation de lourdeur des véhicules, même si celle-ci est moins flagrante que dans le titre d'
Electronic Arts. Ici aussi, le départ de la course a bénéficié d'une petite mise en scène fort réussie. En course, on retrouve, monde ouvert oblige, les raccourcis et autres tracés alternatifs à prendre pour gagner un peu de temps. Pour ce qui est de l'opposition, elle nous a semblé un peu moins hargneuse que dans
Hot Pursuit. Non pas qu'elle était lente et que le challenge n'était pas au rendez-vous, c'est juste que les concurrents ne venaient pas au contact. Du coup, les accrochages sont moins nombreux. On a également pu noter une certaine originalité à ce niveau-là. La course ayant débuté avec 5 ou 6 coureurs, joueur inclus, nous avons pu voir à deux reprises des voitures, quatre ou cinq à chaque fois, s'ajouter à la liste des compétiteurs et nous passer devant à un croisement alors que l'on étais premier. Voilà qui devrait sérieusement rehausser le challenge dans la version finale du titre.