En effet, dès le menu principal, le changement se fait clairement sentir, mais plus au niveau de l'orientation du soft que de sa réalisation graphique. On reviendra sur ce dernier aspect un peu plus tard. Ce menu nous donne accès aux trois sections principales du jeu. Le WRC Experience donne accès à tous les rallyes de la saison. On peut, au choix, participer à une spéciale simple ou à un rallye complet. Mais cette section permet également de participer au championnat complet en suivant le calendrier officiel, ou en personnalisant l'enchainement des épreuves. Vient ensuite la section Road to Glory. Étant le cœur du jeu, ce mode carrière est bien différent de ce qu'on a pu voir dans les volets précédents. Enfin, on a un accès à la section multijoueurs, que ce soit offline jusqu'à quatre joueurs à tour de rôle, ou online jusqu'à seize joueurs.
En route pour la gloire
Contrairement à ce qu'on a pu voir dans
WRC 2 où le mode Road to Glory consistait, en plus de gagner des courses, à gérer son écurie de A à Z, de l'achat des voitures à la direction de la R&D en passant par l'embauche du personnel adéquat, celui de
WRC 3 se veut plus immédiat et plus orienté arcade dans son approche. Il s'agit ici de relever une série de défis répartis dans sept groupes correspondants à autant de zones géographiques. Le but est ici de gagner des étoiles, ces dernières permettant de débloquer de nouvelles voitures, pièces, peintures et épreuves. L'objectif est d'en remporter suffisamment pour passer à la zone suivante et, au final, affronter les sept meilleurs pilotes de WRC. Il y a deux moyens d'obtenir ces précieux sésames. Le premier, le plus évident, est d'arriver dans les sept premiers, obtenant d'autant plus d'étoiles que vous êtes bien classés. La seconde méthode consiste à marquer des points en dérapant, faisant des sauts, ou en démolissant des panneaux. Résolument arcade dans l'esprit, ce mode se veut fun avant tout. Et pour ce qu'on en a vu, c'est foutrement réussi.
Ravalement de façade
Vient maintenant le moment d'aborder le sujet qui fâchait. Oui, au passé, parce que le nouveau moteur utilisé par
Milestone fait des merveilles. On n'atteint pas encore le niveau graphique d'un
Dirt 3, loin de là, mais ce
WRC 3 reste largement au niveau moyen des productions actuelles. Voire même un peu au dessus. Les voitures sont finement modélisées, même s'il reste encore un peu d'aliasing. Et pour ce qu'on a pu en voir, la gestion des dégâts est tout à fait correcte. Mais les décors ne sont pas en reste. Ceux-ci sont bien plus riches et jolis que dans le passé. Les textures des pistes sont bien plus fines et la réflexion de la lumière sur les flaques d'eau est du plus bel effet. Mais tout n'est pas rose non plus. Pour en revenir à l'eau, on a pu voir dans le décor une chute d'eau et un petit étang qui donnent plus l'impression d'être alimentés par de la gelée que par de l'eau. On notera aussi l'apparition d'effets de particules et des conditions climatiques qui varient d'une étape à l'autre.
Côté prise en main, la conduite a été assouplie, permettant d'enchaîner des dérapages avec une aisance inédite dans la série. Cependant, le titre semble garder un certain réalisme, les véhicules réagissant différemment selon la surface parcourue et les dégâts, toujours très localisés, qu'ils ont subit.