Test : Call of Duty : Modern Warfare 3 - Collection 1 - Xbox 360

Call of Duty : Modern Warfare 3 - Collection 1 - Xbox 360
Partager
“Le plus gros DLC de l’histoire de Call of Duty”. C’est que ça donnerait envie à tous les fans de la franchise ! Déjà habitués à dépenser des euros pour quelques maps, ils pourront ici s’éclater d’avantage sur cette géniale première collection de contenus téléchargeables qui comprend quatre maps et deux missions coop. Pour 15 €.
Oui, vous avez bien lu, quinze euros, c’est la somme à dépenser pour acquérir ce pack de DLCs. Bon, passons, nous connaissons Activision et sa politique ultra-commerciale. Ce prix ne nous surprendra pas, même si l’on peut le qualifier d’ores et déjà d’abusé, intéressons-nous au contenu apporté par cette Collection 1.

Pour jouer en ligne, c’est plus mieux ?

Le jeu original nous gâtait déjà pas mal, avec pas moins de seize cartes aux propriétés variées, passant de l’urbanisme à l’exotisme et des vastes plaines aux couloirs étroits. Si, lorsque l’on n’est pas un joueur régulier de MW3, ceci nous est amplement suffisant pour ne pas connaître le sentiment de lassitude, c’est une autre histoire pour les autres gamers férus de la licence, à savoir des millions de personnes à travers le monde. La solution pour palier à ce problème est simple et fut maintes fois testée par l’éditeur : quelques DLCs bien sentis sortis ci et là, et le tour est joué : les joueurs sont heureux, Activision aussi. Ainsi, cette Collection 1 apporte carrément quatre maps, aux décors variés, que les fans se feront un plaisir de saccager.
Nous avons donc en première la map Piazza, qui comme son nom l’indique nous place en pleine Italie, elle aussi touchée par cette douloureuse troisième Guerre Mondiale. Soleil radieux, mer azure, ambiance festive (enfin, c’est dire), cet environnement met de bonne humeur et incite à tuer dans la joie et dans le sourire. En réalité, c’est une facette pour masquer une carte terriblement classique, se différenciant peu de ce que l’on a pu voir jusqu’à présent. Privilégiant le combat à moyenne portée, dans des espaces plutôt étroits, Piazza est ce qu’on appelle une carte sans plus. Pas catastrophique, certes, elle apporte un peu de variété, mais bon… Ce n’est même pas étonnant graphiquement. Le DLC Liberation quant à lui, change bien d’environnement. En plein automne dans un parc, les feuilles mortes tapissent le sol, habillent les nombreux arbres et donnent à l’ambiance un cachet d’étouffement, pourtant dans un grand espace libéré ou tirer à longue portée est conseillé. On est cependant loin de Wasteland dans Modern Warfare 2, mais on s’en rapproche. Cependant, la surface est encore trop modérée pour espérer avoir un map conçue uniquement pour des snipers. Tant pis.
Black Box quant à elle, nous situe sur le lieu de crash d’un avion, avoisinant quelques villas européennes en pleine forêt. Bon, avoisinant est un mot mal choisi, puisque l’appareil s’est en effet complètement écrasé sur ces bâtiments, donnant un petit aspect dramatique. Ici, la map est décomposée en deux aspects : le rapproché et la longue distance. En effet assez grande, elle offre plusieurs type de baston puisqu’au sein des maisons et de l’avion lui-même, nous aurons droit à du couloir pur et dur. Le truc, c’est que ces mêmes endroits sont aussi un lieu idéal pour le snipe puisqu’ils donnent tous une bonne vue sur l’espace donné. À vous de débusquer ces petits filous sagement cachés avec leur Barret… Enfin, et nous terminons avec la meilleure, Overwatch est certainement la map la plus impressionnante. C’est au sommet d’un gigantesque building en construction qu’aura lieu le combat, ce qui donne droit à un panorama impressionnant et à un coucher de soleil fort sympathique. Si, graphiquement, c’est très propre, le moteur du jeu est ici bien exploité puisque l’environnement part littéralement en lambeaux dès le début de la partie grâce à de nombreux éléments destructibles : vitres, bois, poutres… C’est un réel plaisir de tout détruire au fusil à pompe. Car oui, Overwatch privilégie clairement le corps à corps avec une superficie réduite mais un architecture bien vicieuse comme il faut. Plusieurs étages, des trous partout, des vides mortels, le tout avec une épaisse lumière orangée, on a enfin le spectacle que l’on attendait en ligne. Au final, retenez que ces quatres cartes sont également jouables en mode Survie, et proposeront toutes les mêmes caractéristiques : Unités déminage, guerre chimique, hélicos et Mastodontes. Le strict minimum pour un tel mode, c’est bien vrai, mais ça suffit pour nous accrocher au pad.

Parce qu’il y aussi des bots à dégommer

Si le multijoueur pur et dur est bien sûr mis en avant, le mode Opérations spéciale n’est pas en reste avec, comme dit précédemment, les quatre maps jouables en Survie, et surtout deux nouvelles Missions. Faisables en solo, mais surtout pensées pour la coopération à deux (en écran scindé ou en ligne), Verglas et Les Négociateurs, tels sont leurs noms, sont des épreuves au contenu, il faut bien l’avouer, bien trop maigres pour être pleinement satisfaisantes. Verglas a le mérite de nous remettre aux commandes d’une motoneige pour une course poursuite mouvementée mais tellement simple que le fun s’en voit bien atténué… Tout comme la suite de la mission : phase au sol dans un tunnel repris de la campagne solo, petit bullet-time, compte à rebours, fin. Non, franchement, le tout se fait en dix toutes petites minutes (en difficulté Vétéran, et au premier coup), et ne donne pas franchement l’envie d’être refait.
On se rabattra finalement sur Les Négociateurs, une mission qui nous place dans la peau d’un détenu devant s’échapper de ses ravisseurs tout en sauvant le plus d’otages possible, dans le décor de la mission solo « Persona Non Grata » (le passage avec le mini-tank). Ceci demandera une bonne connaissance du niveau, et surtout des emplacements des ennemis notamment si vous comptez sauver toutes les personnes. Sûrement plus corsée que l’autre épreuve, Les Négociateurs ne se veut pas non plus ultra fun mais s’avère plus intéressant. Malheureusement, elle se termine en une poignée de minutes la première fois, et une fois réussie avec tous les otages sauvés, que faire de plus… C’est sympa, mais terriblement court.
Sympathique, mais bien trop chère, voilà comment l’on pourrait résumer cette Collection 1. Seulement quatre cartes, au regroupement certes homogène, et deux courtes missions en coopération ne suffisent malheureusement pas à dépenser la somme de quinze euros, à moins d’être un fan de la première heure. Les joueurs occasionnels, eux, peuvent passer leur chemin.
23 avril 2012 à 11h24

Par

Points positifs

  • Le retour de la motoneige
  • Overwatch est un map vraiment sympa
  • Contenu en effet un peu plus conséquent qu'à la normale...

Points négatifs

  • ... mais bon, ça reste Activision, et ça coûte surtout 15 €
  • Le tout reste malheureusement d'un grand classicisme...
Revenir en haut