Après l'immense déception que fut
The Run, apprendre que c'est
Criterion, le studio qui a rendu ses lettres de noblesse à la série, qui s'occupe de ce
Need for Speed : Most Wanted est en soit un soulagement. Cela nous fait presque oublier que ce volet est, une fois de plus, un remake d'un précédent épisode. Chose dont on se branle complètement une fois la manette en main, tant le talent du studio anglais nous explose à la gueule une fois encore. On a beau être au courant, ça nous surprend à chaque fois. Nous avons essentiellement testé le multijoueurs dans une partie regroupant six joueurs s'affrontant sur autant d'épreuves successives, toutes différentes.
Licence to kill
Les six épreuves se sont enchaînées avec, à la fin de chacune d'entre elles, un décompte des points, le but étant d'arriver en tête du classement final pour obtenir le titre tant convoité de « Most Wanted ». Avant de commencer une épreuve, il faut d'abord que tous les joueurs rejoignent le point de départ de celle-ci. Et, après seulement, les hostilités débutent. On a eu droit à une course classique, une course au takedown où il faut envoyer dans le décor un maximum d'adversaires, une course en équipe, ainsi qu'à des épreuves de saut, d'excès de vitesse et de stationnement (oui je sais, c'est curieux). On ne va pas revenir sur certaines d'entre elles, leur fonctionnement étant évident.
Pour ce qui est de la course en équipe, les joueurs sont répartis en deux groupes de 3 et doivent s'arranger pour finir devant l'autre équipe, sachant que c'est la moyenne des places obtenues qui détermine la team gagnante. L'épreuve de saut consistait à faire le plus long saut possible à partir d'un tremplin donné. Ici, on sautait par dessus une autoroute. Mais attention, le moindre takedown vous disqualifie. Pour ce qui est de l'excès de vitesse, vous aurez compris tout seuls. Et enfin, l'épreuve de stationnement qui, malgré notre scepticisme à son égard, s'avère plutôt fun, comme une pause entre deux takedowns. Elle consiste, comme son nom l'indique, à se garer. Mais attention, l'endroit où il fallait arrêter son véhicule ici était assez original. En effet, il fallait le placer au sommet d'une arche.
Somewhere in Paradise City
Quand on voit le jeu tourner, on ne peut s'empêcher de faire le lien avec
Burnout Paradise, tant les similitudes sont flagrantes. Pourtant, manette en main, le doute n'est plus permis, c'est bel et bien un
Need for Speed que nous avons là. On retrouve le poids des véhicules et une police hargneuse. Visuellement, le titre est très abouti, il est même franchement beau. Et en plus de ça, il est resté d'une extrême fluidité à chaque instant. Mais ceux qui connaissent
Criterion ne devraient pas être surpris, le studio ayant pour habitude de faire des jeux tournant à 60 images par secondes à tout instant. Bref, on a pris notre pied.