Preview : Battlefield 4 - Xbox 360

Battlefield 4 - Xbox 360
Partager
C’est à l’E3 2013 que nous avons pu jouer à Battlefield 4 pendant une session multi d’une vingtaine de minutes. Même debout, devant un pc, en tenant la souris à bout de bras, on a pu se faire un avis rapide sur le prochain titre de DICE.
C’est sur la nouvelle carte, Shanghai, que s’est déroulée la session jouable de Battlefield 4. Probablement la plus complète et la plus grande du titre, la partie a vu s’opposer 32 joueurs représentant le camp d’américains contre 32 chinois. Très semblable à l’opus précèdent, le but de chaque camp est de réduire le nombre de ticket adverse à zéro. Pour ce faire, vous devez contrôler des points clés de la carte et tuer un maximum de soldats ennemis. Remporter la victoire passe obligatoirement par la domination sur terre, mais aussi dans les airs et sur la mer. Pour ce faire, plusieurs modes de transports vous aideront à combattre et prendre les points stratégiques plus facilement. Avions, bateaux, jet-ski, tanks… : tout ce qui permet d’assister les troupes luttant à pied. Sur Shanghai, l’attraction principale reste la tour gigantesque au milieu de la carte que se disputent les deux camps. Les chinois tentent de la défendre alors que les soldats de l’armée U.S. désirent la capturer. Si personne ne peux se l’approprier, les pylônes de support peuvent être détruits, faisant s’écrouler tout le bâtiment. Au niveau des mécaniques de jeu, le tout est très semblable à Battlefield 3. Le choix des classes, les armes, la manière d’évoluer sur la carte, c’est un peu réchauffé mais reste diablement efficace.
Un des majeures additions au titre qu’on nous a présenté est le mode « Commander ». Dans chaque escouade, un joueur est nommé Commander, ce qui lui permet de prendre le contrôle d’une mini-carte afin d’indiquer les objectifs et la direction à prendre à votre équipe. Sur une carte de cette taille, on se retrouve vite perdu : un joueur aguerri qui donne des bons ordres peut vraiment vous donner un avantage, surtout que si les objectifs sont vite pris, votre escouade gagne en niveaux et donc en efficacité. Le mélange des types de transports et l’organisation de l’environnement de la carte génère un nombre important de joutes qui se répartissent sur tous les points clés. C’est très vite le chaos et le mode Commander permet d’ajouter un peu d’ordre la dedans.
Niveau esthétique, c’est forcément toujours très beau. Le Frostbite 3 donne ici tout ce qu’il peut et la destruction des décors n’a jamais été aussi poussée et réaliste. Les développeurs nous ont aussi précisé qu’un bon nombre d’effets météo sont ajoutés et améliorés a l’image du brouillard, des tempêtes de sable ou encore une pluie plus réaliste… Les bruitages et sons restent également au top, filant presque des frissons tellement l’immersion s’en trouve renforcée. Enfin, l’interface du Battlelog à subie quelques modifications, rendant le tout plus clair et plus facilement abordable que la précédente itération de la plate-forme (assez indigeste par moment).
Au final, sur ce hands-on de quelques minutes, on constate que les équipes de DICE n’ont pris aucun risque en nous refilant un Battlefield 4 extrêmement proche de l’opus précédent. Les mécaniques sont très classiques, se répètent, mais fonctionnent toujours aussi bien. Le moteur graphique a été amélioré, tant sur le plan du rendu final qu’au niveau de l’optimisation et ce n’est pas pour nous déplaire. Reste à voir si d’autres nouveautés pourraient voir le jour d’ici la sortie du jeu, prévu pour la fin de cette année. De plus, même si le mode multijoueur reste son principal argument de vente, attendons d’avoir plus d’informations sur la partie solo pour proposer un avis ferme sur la qualité du jeu. Comme il y a deux ans, Battlefield 4 nécessitera un PC de brutasse pour tourner dans sa définition maximale mais sortira sur les consoles actuelles et les Next-Gen.
12 juin 2013 à 18h25

Par Lorris

Gribouillé par...

Lorris

Lorris

Fin limier du mot

Jean-Claude Van Damme au corps, Jean-Claude Dusse dans la tête. C'est parfois l'inverse.

Twitter : @Yolorris

Revenir en haut