Pour ceux qui auraient loupé le coche, rappelons que ce DLC divisé en trois épisodes se base sur une timeline alternative de celle d’
Assassin’s Creed III. On y retrouve un Georges Washington devenu totalement taré, s’étant autoproclamé Roi et dirigeant d’une main de fer les Etats-Unis grâce à la pomme d’Eden. Tout ce qu’a connu Connor n’est plus : ceux qui furent ses alliés sont désormais contre lui (puisque, du coup, ils ne le connaissent pas), sa mère est bel et bien vivante (tout du moins au début du premier épisode), toutes les actions qu’il a effectuées ne ce sont jamais passées… Bref, un joyeux bordel. Dans ce nouvel épisode, c’est toujours la même chose, avec tout de même quelques différences notables. Ainsi, au lieu d’évoluer à la Frontière, Ratonhnaké:ton, puisque tel est son véritable nom d’indien, castagne du ricain à Boston. Pour ce faire, il est accompagné de Benjamin Franklin, après lui avoir foutu un bout coup derrière le crâne afin qu’il se détache de l’emprise de Washington et qu’il se rende compte de toutes les erreurs qu’il a commises (massacres de civils, toussa).
Comme
Déshonneur,
Trahison offre un super-pouvoir à Ratonhnaké:ton. Après le coup du Loup, qui permet de devenir invisible pendant un certain temps (avec une diminution de la vie en contrepartie) et d’envoyer une meute de loup si besoin est, voilà désormais que notre cher ami rencontre grâce à sa tisane sacrée l’esprit de l’Aigle. D’une simple pression d’un bouton, Connor peut se transformer en oiseau (!) afin de voler d’un endroit à un autre en très peu de temps. Forcément, afin de rentabiliser le pouvoir, les équipes d’
Ubisoft ont décidé de mettre l’accent sur les courses poursuites et le vol à la tire. La cible s’enfuit ? Pas de problème, en quelques battements d’ailes le voilà victime du tomahawk du héros. Si l’utilisation de ce pouvoir s’avère être assez sympathique, l’intérêt des missions en prend pour sa part un sacré coup. Et bien sûr, le pouvoir du Loup est toujours présent… Facile donc de jongler entre les deux pour finir rapidement. La durée de vie s’en ressent, ce DLC se terminant encore plus vite que le premier, en à peine deux heures. Quelques missions annexes sont toujours de la partie (nourrir des pauvres, sauver des civils, trouver des coffres…), mais elles ne représentent que peu d’intérêt.