Child of Light raconte l'histoire d'une jolie princesse dans un royaume, certainement fort fort lointain, qui une nuit mourut de froid en laissant son père plein de chagrin. Curieusement, celle-ci se réveilla dans un monde étrange d'où elle devra trouver la sortie afin de rejoindre ceux qu'elle aime. Comme vous aurez pu vous en douter,
Child of Light puise toute son inspiration dans les contes pour enfants, et son design semble le faire tout droit sortir d'un gros livre d'histoires illustrées pour endormir les morveux. Toute en 2D, l'héroïne semble évoluer dans de jolis artworks aux contours laissés volontairement crayonnés et colorés à l'aquarelle.
Blanche au Bois Dormant
Outre son design enchanteur et son univers onirique,
Child of Light s'annonce comme étonnement bien pensé en terme de gameplay. A voir le prix de lancement (15 euros) et le mode de distribution (online), on aurait pu s'attendre à un petit titre sympathique sans plus, et pourtant. Bien plus profond qu'il n'y parait, c'est un vrai jeu de rôle avec à peu près tout ce que l'on peut en attendre. Votre héroïne a un arbre de compétence vraiment complet et très bien fourni, et c'est kif-kif pour tous les personnages qu'elle pourra rencontrer ( et qui feront équipe avec elle) lors de sa progression. Dès le départ, elle est accompagnée d'un genre de petite luciole, Oculi, utile à bien des égards. La lumière qu'il projette permet par exemple d'éclairer les chemins sinueux dans lesquels s'engouffre votre héroïne, mais aussi d'éblouir les ennemis afin de les rendre inoffensifs l'espace d'un instant. Cela permet en outre d'éviter une confrontation, mais aussi de simplement les attaquer par surprise afin de gagner l'initiative en combat. Oculi pourra même vous aider à recharger votre vie en ce forçant un peu à votre contact. Il est possible pour un deuxième joueur de manipuler cette mignonne petite créature, et ses actions n'étant pas spécialement compliquées à réaliser, c'est un rôle assez idéal pour un gamin voulant suivre l'histoire avec son papounet.
Les bons contes font les bons amis
Les autres alliés que la petite princesse se fera sur la route seront en revanche moins passifs qu'Oculi puisqu'ils combattront directement à vos côtés.Leurs capacités et spécialités semblaient assez différentes pour qu'il soit intéressant de switcher vos alliés assez fréquemment en fonction des ennemis qui se dressaient sur notre route. Les traditionnels éléments permettent de différencier les faiblesses et points forts de vos ennemis. Certains détestent la lumière, d'autres sont parfaitement insensibles au feu, etc. Le système de combat, au tour par tour, fait penser aux jeux de rôles japonais des années 90 avec leur barre de timing afin de suivre la progression du rechargement et des exécutions des attaques. Les personnages attaquent plus ou moins lentement et il y a un certain laps de temps entre le moment où vous pouvez lancer l'attaque et où celle-ci sortira. Si votre ennemi réussit son attaque entre temps, vous pourrez l'interrompre. Et inversement bien évidemment. En toute logique, en coordonnant bien les choses, il est tout à fait possible de faire tout un combat sans que votre ennemi n'ai pu vous porter le moindre coup. Il faudra bien gérer son timing entre sa propre attaque, celle de son allié et le parasitage d'Oculi qui fait ralentir fortement les ennemis. Un système de combat un peu à l'ancienne mais toujours aussi séduisant, et les amateurs devraient apprécier de pouvoir renouer avec ce type de gameplay.