Snake s'est donc laissé approcher dans sa version
PS4. Ce qui nous a permis d'avoir une bonne idée de ce que donne le titre, d'autant plus que c'est la version finale du jeu qui nous a été présentée. Évacuons le sujet tout de suite : oui, la mission principale est courte. Il nous a fallu un peu plus de 93 minutes pour la terminer, en jouant normalement. Les joueurs les plus aguerris, ou les plus pressés, la boucleront certainement plus rapidement. Mais si au contraire vous faites partie de ceux qui aiment explorer la map à la recherche des différentes possibilités et autres items à collectionner, vous verrez cette durée se multiplier. D'autant plus que des missions secondaires sont là pour prolonger l'expérience. Pour en revenir aux possibilités offertes par le jeu, celles-ci semblent nombreuses. Mais ce n'est pas forcément en y jouant que vous le verrez. En ce qui nous concerne, c'est en discutant avec nos confrères, après la session, que nous avons réalisé être passé à côté de certaines choses, qu'il s'agisse d'une conduite traversant une zone ou d'un interrupteur permettant de couper le courant dans tout un bâtiment. Les manières d'aborder la mission semblent nombreuses et promettent une excellente rejouabilité au soft. À condition que vous n'y jouiez pas que pour le scénario bien sûr.

Techniquement parlant, cette version
PS4 tient la route. Et c'est le moins que l'on puisse dire. Certes, nous avons remarqué un clipping assez disgracieux à un moment donné, mais rien de bien méchant. Surtout que le titre a une sacrée gueule. Les animations et les effets de lumière sont tout à fait remarquables. Mais là où
Metal Gear Solid V se démarque vraiment, c'est sur les effets de profondeur de champs, ainsi que sur les flous et autres mises au point qui en découlent. Ce petit détail, apparemment insignifiant, donne du relief à l'image, tout en lui conférant un certain cachet cinématographique. En parlant de cela,
Ground Zeroes ne commet pas la même erreur que
Guns of the Patriots, les cinématiques restant ici très brèves, à l’exception de la première et de la dernière. De plus, elles bénéficient toutes d'une mise en scène efficace, à base de plans séquence, et sont particulièrement bien léchées.