The Wolf Among Us, comme
The Walking Dead avant lui, est un jeu qui se concentre sur son histoire. Et comme
The Walking Dead, il est dur de parler du deuxième épisode sans spoiler le premier. On vous prévient donc si vous n’avez pas fait le premier épisode vous pouvez passer votre chemin, aller lire le premier test et jouer au jeu. C’est bon on peut donc spoiler comme des chiens. Dans le premier épisode, vous étiez Bigby Wolf, plus connu sous le nom du grand méchant loup, qui est devenu le shérif de la communauté des personnages de contes de fées qui se sont réfugiés à New York après un événement funeste. Cependant, un serial killer a commencé à sévir dans la communauté de Fable Town et l’enquête de Bigby et de Blanche-Neige n’avançait pas. Cependant, le cliffhanger de fin d’épisode est venu et on apprenait que la tête de Blanche-Neige avait été retrouvée devant le domicile de Bigby.
I Am a Wolfman in New York
On repart donc sur l’interrogatoire du suspect choisi en fin de premier épisode (Tweedle Dee ou Le Bucheron). Et c’est assez représentatif du rythme des deux heures du jeu. Là où le premier avait commencé sur les chapeaux de roue mêlant à merveille phases de point’n'click, phases d’action à base de QTE et dialogues à choix multiples qui siéent bien aux interrogatoires inhérents à une enquête policière. Ici, on se concentrera sur les interrogatoires et les phases de recherches en point’n'click avec un rythme plus posé où les QTE pour les phases d’actions sont plus rares. Cependant, cela n’empêche pas le récit d’être toujours aussi prenant et de laisser plus de place pour le développement de personnages toujours aussi intéressants. Certains d'entre eux prennent d’ailleurs un peu plus d’importance comme la Belle et la Bête. Bref, ce qui faisait le sel du premier épisode (la découverte de l’évolution des personnages que l’on connaît bien) est encore amplifié ici. On ne s’attardera pas sur les phases de gameplay qui sont toujours aussi efficaces et dont on parle en détail dans le premier test. Quoiqu’il en soit, le cliffhanger final augure du bon quant au développement de l’histoire qui ne traine pas.
